Nice-Matin (Cannes)

François Hollande: son déjeuner anniversai­re avec Julie Gayet dans le Var

- REPORTAGE : ALEXANDRE CARINI ET FRANZ CHAVAROCHE

N’en déplaise à la Corrèze, c’est à croire que le Var est devenu la terre d’adoption de François Hollande, si ce n’est son terrain d’élection. Non pas au fort de Brégançon désormais dévolu à Emmanuel Macron, mais à Aiguines dans le HautVerdon.Amitié avec Bernard Cazeneuve (qui y possède une résidence secondaire) oblige. Il y a deux ans, en pleine cote d’impopulari­té, l’ancien Président s’était déjà offert un bain de foule au coeur du village, déjeunant dans une pizzeria avant de saluer tous les commerçant­s. Déjà escorté des fidèles Bernard Cazeneuve et Jean-Pierre Jouyet. Hier, au lendemain de son jour anniversai­re, toujours en compagnie de son dernier Premier ministre et de son ancien secrétaire général à l’Élysée, François Hollande a célébré ses 63 ans avec beaucoup plus de discrétion. Sans doute en raison de la présence de sa compagne, l’actrice et productric­e Julie Gayet. Un déjeuner entre amis, à l’abri des regards extérieurs, dans le jardin du somptueux château d’Aiguines (avec vue panoramiqu­e sur le lac de Sainte-Croix), où Francis Camerini (ancien footballeu­r de l’AS Saint-Étienne, également propriétai­re du Golf Old Course à Mandelieu) a accueilli cette joyeuse rencontre. À défaut d’imiter Marilyn Monroe pour un Happy Birthday Mister Président, Julie Gayet aurait pu intituler le film de cette radieuse journée Partie de campagne ,caril s’agissait d’un buffet champêtre, loin des gants blancs et services en argent de l’Élysée. Selon nos indiscréti­ons, Madame Cazeneuve avait apporté salades et tartes, tandis qu’un autre convive se chargeait des brochettes de viande. Le dessert, un fraisier surmonté d’une bougie et de roses (socialiste­s, sans doute), était signé Philippe Da Silva, chef étoilé de l’Hostelleri­e des Gorges de Pennafort à Callas, auquel Bernard Cazeneuve a remis les insignes de chevalier du mérite agricole deux jours plus tôt. « Julie était adorable, aux p’tits soins pour les invités, et le déjeuner, décontract­é, s’est déroulé en toute simplicité », selon un témoin. Malgré la « fête des épouvantai­ls » organisée à Aiguines, pas de « frondeurs » ni d’oiseaux de mauvais augure pour troubler cette partie de campagne, qui s’est achevée par le traditionn­el ballet des vans à vitres fumées vers 17 h 30. À noter que Manuel Valls ne figurait pas non plus parmi les invités. Ironie du sort, l’ancien Premier ministre du quinquenna­t Hollande, et candidat malheureux des primaires à gauche, fêtait lui aussi son anniversai­re hier.

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