Nice-Matin (Cannes)

Dddddd Le billet de Philippe Bouvard Nobles causes Jean Imbert hérite du concours pâtissier de France 2 À voir ce soir

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La comédienne joue pour la première fois dans une série, Souviens-toi, bientôt sur M6. « Cette fiction a un caractère assez personnel : elle a été écrite par Pierre Aknine (Ce soir je vais tuer l’assassin de mon fils) et sa femme, Anne, qui est psychanaly­ste. Le projet leur tient à coeur. Il parle des liens familiaux, du traumatism­e de perdre un enfant », expliquait Marie Gillain, fin juin, au Festival de Monte-Carlo. Le sujet ? Une petite fille qui, ayant survécu à l’assassinat de sa famille, a perdu la parole. La police a recours aux services d’une pédopsychi­atre pour décoder ce qui s’est passé. « J’avais envie de développer un personnage sur la longueur, avec toute son intensité, sa complexité. J’aime ce portrait de femme, blessée elle-même par la mort de sa fille, qui fait un travail intime pour aller à la rencontre des fêlures des autres, poursuit-elle. La télévision demande énormément de concentrat­ion et un travail d’anticipati­on, car on a peu de temps. J’ai appris le texte des six épisodes en amont pour être vraiment dans l’instant ! » Parce que le bonheur humain est de plus en plus problémati­que, le bienêtre animal accède au rang de priorité des priorités. Un objectif qui – indépendam­ment de la naissance des pandas – ne sera vraiment atteint que le jour où on laissera tous les animaux mourir de leur belle mort. Pas encore question de démolir les abattoirs mais obligation d’occulter les exécutions en vertu du théorème de boucherie professant que plus l’homme est gentil et plus la côte de boeuf est tendre. Ainsi, non seulement s’est-on évertué à rendre moins inconforta­ble l’ultime transport des condamnés mais tout est fait pour dédramatis­er le massacre. Y compris la diffusion de musique classique que les bovins sont réputés apprécier davantage que les bipèdes. L’agneau qu’on sacrifie au son du Te Deum de Mozart accepte plus facilement de trouver dans les estomacs bourgeois sa dernière demeure. Bien sûr, il n’est pas certain que l’on continuera­it à faire de l’élevage si les légumes étaient appelés à remplacer la viande. Et dans ce cas de figure, le consommate­ur ne serait pas à l’abri d’une étude scientifiq­ue attestant la cascade de souffrance­s infligée à la carotte lorsqu’on l’arrache, on la pèle, on la découpe, on la cuit et on la mange. Des associatio­ns ne manqueraie­nt pas alors de se créer en faveur du bien-être végétal. Au risque de faire disparaîtr­e également l’agricultur­e. Jean Imbert fera ses débuts à la présentati­on de Qui sera le prochain grand pâtissier ? le 29 août, à 20 h 55, sur France 2. Celui qui remplace Virginie Guilhaume ne sera pas le seul nouveau de cette quatrième saison, qui verra concourir neuf candidats. Le jury accueille également pour la première fois Claire Heitzler, titrée à plusieurs reprises et notamment élue chef pâtissière de l’année par Gault&Millau en 2013. Elle se joint donc à Christophe Adam et Pierre Marcolini, jurés déjà présents la saison dernière.

EFFROYABLE­S JARDINS

Un mélange subtil de légèreté et de gravité servi par un quatuor d'acteurs en verve. Comédie dramatique. Fra. 2003. Réal: Jean Becker. 1 h 35. Avec : Jacques Villeret, André Dussollier.

LE CRABETAMBO­UR

Dans une ambiance sombre et tourmentée, un vaetvient entre le passé et le présent sublimé par une interpréta­tion de haut vol. Guerre. Fra. 1977. Réal: Pierre Schoendoer­ffer. 1 h 56. Avec : Jean Rochefort, Claude Rich, Jacques Perrin.

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À 21 heures sur C8 À 20h50 sur France 5
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