Miam! Dégustez local à la Cuisine de Morgane!
Chaque mardi, cet été, nous vous proposons notre sélection d’endroits où manger un morceau. Aujourd’hui, loin de la Croisette et des sentiers battus cannois, on s’évade le palais du côté de Mougins. Pas dans le village mais sur l’avenue du Maréchal-Juin où une table improbable vaut vraiment le détour !
Vous ne risquez guère de tomber dessus par hasard. Au 1 063 de l’avenue MaréchalJuin – la route qui relie Le Cannet à Mougins – il y a pourtant une table qui vaut le détour : « La Cuisine de Morgane ». Morgane, c’est la jeune toque de 32 ans qui oeuvre seule aux fourneaux. Tandis que son mari Fabrice, 43 ans, assure l’accueil et le service. Avec un grand sourire. Ces jeunes mariés (depuis début juillet !) forment le duo gagnant d’un concept qui séduit: 100 % maison et 100 % local. Une exigence qui a valu au restaurant, ouvert il y a un an et demi par ces charmants Isérois, le label de maître restaurateur obtenu en septembre dernier. Installés sur une jolie terrasse aux tons de gris, on apprécie la tapenade maison sur son pain grillé en trinquant avec un petit blanc. Et on opte pour le menu de midi (entrée-plat-dessert) qui affiche 17,50€! Le déjeuner débute par une délicieuse quiche à la viande, les tomates servies avec sont vraiment fondantes. On saura plus tard qu’elles proviennent de chez Orso, producteur-primeur de Mandelieu. Le saumon sauce vierge (photo cicontre à gauche), sa compotée de poivrons et ses panisses, est tendre et goutu. Une assiette copieuse et bien assaisonnée. En dessert, on décline le tiramisu au Nutella au profit d’un mille-feuille de fruits frais
Local et solidaire
On est conquis par l’excellent rapport qualité/prix. Mais surtout par la démarche éthique au profit des producteurs locaux et le 100 % maison. Agneau de Valderoure, chèvre à la pâte d’olive et fraises de MouansSartoux, pêche locale de Forville, autant de matières premières cuisinées avec soin. «Nous travaillons aussi avec l’association Renouer àlaquelle on achète des cueillettes solidaires locales, comme des abricots récemment. Pour nous, c’est le même prix, mais on a l’impression de faire avancer les choses », souligne Fabrice. La carte change donc à chaque saison. « On adapte même nos recettes en prenant conseil auprès
de nos producteurs ». Comme ce poulpe à la romaine, fameux paraitil. Le soir, outre la carte, il y a aussi un menu à 25€. « Il fait avoir le prix juste, c’est important. On fait plaisir, on a un super-métier. Et on travaille très bien », confie Fabrice, qui glisse avoir trouvé son « paradis sur terre » à Mougins. « La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur ». Une citation écrite sur une ardoise dans le restaurant. Elle leur va bien.