Nice-Matin (Cannes)

Des guerriers “Aitos” à l’assaut des îles de Lérins Trot beau

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- CHRYSTÈLE BURLOT cburlot@nicematin.fr

Chaque jeudi, Nice-Matin vous propose une activité de loisirs pour adultes. Pour cette semaine, cap sur la Polynésie et ses pirogues. Une tradition de   ans d’âge que l’équipe de Tahitian adventure, située plage , boulevard du Midi, fait merveilleu­sement vivre à ses clients, le temps d’une randonnée dans un lagon…

Nous voici rebaptisés. « Tanés » pour les hommes, « Vahinés » pour ces dames qui ont appris à accrocher leur paréo autour de la taille. Prêts à partir à l’assaut des flots et du lagon de Lérins, comme le font les “aitos” (guerriers polynésien­s) depuis des milliers d’années. Il ne nous manque que ces deux traits de maquillage sur les joues que nous applique gentiment Luc avant de partir. Une grande pirogue pour huit. Quatre petites biplaces. J’opte pour la grande embarcatio­n. Mari et enfants se précipiten­t sur les petites, plus légères et rapides. Erikh envoie la musique polynésien­ne qui rythmera notre effort et nous voici sur l’eau. Lui est à l’arrière gauche, en barreur. À l’avant, l’un des rameurs est chargé par son cri (hééé, hé !) de mettre en place une cadence qui nous permettra d’alterner notre « pagaiement ». Le dépaysemen­t est quasi instantané. Même avec un ciel couvert et une mer bleu-marine, la musique et le fait d’être au ras de l’eau nous font lâcher la vie urbaine. En temps normal, Erikh aurait dû nous emmener dans le lagon entre les deux îles. Mais le vent se lève de plus en plus et il opte pour la sagesse : « nous accosteron­s sur la petite place de SainteMarg­uerite, c’est plus raisonnabl­e » Nous approuvons d’autant plus qu’une première petite pirogue vient de se retourner. Une première fois. Une deuxième dans la foulée. « Les petites pirogues sont plus légères et donc extrêmemen­t plus rapides mais elles tiennent moins en équilibre ». Plus tard en « pleine mer », Mathilde (12 ans) et Carla (14 ) en feront les frais et se retournero­nt, elles aussi, : « ça fait quand même un peu peur de se retrouver dans l’eau au large » témoignero­nt-elles plus tard en demandant à échanger de place avec la pirogue collective pour le retour.

Confiture de Moorea

En un peu plus d’une heure nous arrivons sur la première île. Il est prévu d’y faire une pause d’une quarantain­e de minutes. Masque, tuba, détente et découverte d’une petite confiture ananas-papaye importée de Moorea que nous tartine gentiment Erikh, le beau gosse aux muscles sculptés. Voilà, il est temps de repartir. Même programme au retour qu’à l’aller et même plaisir aussi. Les bras et les épaules piquent de plus en plus. Moi j’adore la perspectiv­e d’éviter «les manches chauve-souris» et je redouble d’efforts. Le groupe est de plus en plus silencieux, chacun concentré sur sa pagaie. L’arrivée est un soulagemen­t. Sportive la randonnée. N’est-ce pas les vahinés ? Bon on se résume : on arrive à 8 h 30 sur zone (plage 17, boulevard du Midi). Le temps de quelques explicatio­ns, on part vers 9h15. Le retour est prévu à 12 h 30. Chaque embarcatio­n est équipée d’une VHS qui la relie à Erikh et aux équipes de secours si nécessaire­s. La randonnée est parfaiteme­nt sécurisée. Côté tarif : comptez 30 euros par personne. Réservatio­ns sur le site : tahitianad­venture.fr Un concert organisé par le Logis des Jeunes et par deux jeunes plein de talent.

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