Drogue et conduite: le département s’investit
Dans le cadre de la lutte contre la conduite sous l’emprise de stupéfiants, le département des AlpesMaritimes a procédé, hier, à une distribution de kits salivaires aux agents de la gendarmerie et de la police nationale. L’opération était organisée au centre administratif départemental de Nice. Les tests ont été remis en présence du président du département, Éric Ciotti qui a souligné combien «La consommation de stupéfiants est extrêmement dangereuse pour la santé et pour la sécurité routière. Le Département, qui est un acteur majeur en matière de prévention des addictions, s’engage aux côtés des forces de l’ordre pour prévenir l’insécurité routière et les accompagne dans le développement des techniques d’investigation les plus innovantes.» Depuis juillet, le ministère de l’Intérieur dote les agents de ces nouveaux équipements de dépistage salivaires. Ils permettent de détecter en moins de quinze minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l’ecstasy, des amphétamines… Auparavant, un automobiliste contrôlé positif aux stupéfiants était accompagné par les gendarmes ou les policiers chez un médecin ou à l’hôpital pour y subir une prise de sang. Désormais, les contrôles seront beaucoup plus rapides. Pour rappel : tout usager de la route contrôlé positif aux drogues risque deux ans de prison, un retrait de six points sur son permis de conduire et une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €. Tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif.