Eric Coquerel (FI) : « Il faut respecter l’Etat de droit » Une voiture fonce sur un site militaire dans le Puy-de-Dôme
Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a lancé, hier, les ateliers des États généraux de l’alimentation, en dévoilant la liste des présidents de ces ateliers ainsi que leur coordinateur: Olivier Allain, agriculteur et viceprésident du conseil régional de Bretagne.
Une alimentation saine et durable
« Ces États généraux vont nous permettre d’avoir des éléments pour construire une politique durant tout ce quinquennat, préparer la prochaine PAC (Politique agricole commune), préparer les négociations commerciales (entre les industriels et les distributeurs, ndlr) qui auront lieu à partir de la mi-octobre », a indiqué Stéphane Travert lors d’une conférence de presse au ministère. Après ce premier chantier, le deuxième, consacré à « une Alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous », doit démarrer début octobre
Ici, on n’est pas dans un Etat de droit concernant l’accueil des réfugiés, alors pourtant que la France est loin d’être saturée par l’arrivée de migrants. » Au sortir des Amphis d’été de La France insoumise à Marseille, le député de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel a fait hier un crochet par les Alpes-Maritimes. Ce spécialiste des questions touchant aux réfugiés regrette en effet que trop peu d’élus nationaux se préoccupent du sort des migrants qui affluent à la frontière italienne. « C’est un sujet dont on ne parle pas à l’Assemblée nationale », déplore-t-il, lui qui a été l’un des rares à interpeller le gouvernement sur le sujet par une question écrite cet été.
Des pages de notes
A Nice, accueilli par les insoumis locaux Roselyne Grac et Philippe Carenzo, Eric Coquerel a d’abord échangé avec Maîtres Mireille Damiano et Maeva Binimelis, deux avocates qui interviennent en soutien des migrants et de ceux qui les épaulent. Il est ensuite parti à Breil où il a rencontré des membres de l’association Roya citoyenne et s’achever fin novembre. Pour mettre au point les propositions, le ministre et ses équipes ont choisi une vingtaine de personnalités issues du monde politique, agricole, associatif et industriel, mais pas syndical, pour présider ces ateliers. Ainsi, on retrouve le député PS Dominique Potier et la sénatrice LR Sophie Primas à la tête de l’atelier sur la transition écologique, le député PS Guillaume Garot présidera l’atelier sur le gaspillage et Cédric Herrou, puis s’est rendu au poste frontière de Menton, avant de conclure sa journée avec des membres de l’association Habitat et citoyenneté, qui oeuvrent pour l’accueil des réfugiés. Le député FI a surtout cherché, « humblement », à mieux comprendre toutes les subtilités d’un défi complexe. « Je suis venu chercher des idées sur ce que l’on peut faire », a-t-il expliqué, le but étant par la suite d’interpeller le gouvernement ou de déposer des amendements pour améliorer la situation. Au fil de ses entretiens, tel un élève appliqué, il a ainsi alimentaire et la maire PS de Nantes, Johanna Rolland présidera avec le député LREM François-Michel Lambert celui sur les initiatives locales.
Cinq milliards d’euros du plan de modernisation
Le président de l’association de consommateurs CLCV présidera un atelier sur les attentes des consommateurs avec le directeur des laiteries Triballat, Dominique Verneau. Signe de la très forte attente qui entoure cette journée, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, le principal syndicat agricole, a convié la presse en préambule devant le ministère pour faire valoir ses convictions sur le sujet. Outre les 13 ateliers qui composent les deux chantiers, un quatorzième atelier transversal, de fin août à fin novembre, doit discuter de la répartition des cinq milliards d’euros du plan de modernisation de l’agriculture promis durant la campagne. noirci de force notes un cahier d’écolier quasi entier. Et il est reparti plus convaincu encore que « tant que nous n’aurons pas réussi à agir sur les causes des migrations, il nous faut au moins respecter l’Etat de droit ». Ses divers interlocuteurs l’ont il est vrai largement entrepris sur la difficulté, voire l’impossibilité, pour les migrants d’effectuer des démarches en vue d’obtenir le droit d’asile, ainsi que sur l’extrême précarité qui affecte les mineurs. « L’Italie et la Grèce font plus d’efforts que nous pour les migrants, alors que leur situation Un automobiliste de 49 ans a foncé, dimanche soir, sur le portail d’entrée du 28e régiment de transmissions d’Issoire (Puy-de-Dôme), a indiqué, hier, le parquet, qui écarte pour l’heure l’hypothèse terroriste. Le quadragénaire, un intérimaire habitant le département et très peu connu de la justice, hormis pour d’anciens délits routiers, a été interpellé et hospitalisé d’office ce lundi matin, a déclaré le vice-procureur de la République de Clermont-Ferrand, Thierry Griffet, confirmant une information du quotidien La Montagne. « Les explications qu’il a données étaient décousues, ses propos totalement incohérents », a ajouté le magistrat. Peu avant 23 heures, l’homme, au volant d’un utilitaire de type Renault Express, a volontairement percuté la grille métallique d’entrée de l’enceinte militaire, qui a été défoncée sous le choc. Le véhicule a pénétré sur une dizaine de mètres dans la base, avant que deux soldats Sentinelle ne mettent en joue le conducteur qui n’a pas opposé de résistance aux militaires et aux gendarmes intervenus immédiatement sur les lieux. Un fusil de chasse chargé et des munitions ont cependant été saisis dans la camionnette. Pour l’heure, la piste d’un possible acte terroriste est écartée. « A priori, il n’y a pas d’éléments dans l’enquête qui donneraient à penser qu’il ait été en contact avec une organisation terroriste. Lui-même ne présente pas de signe de radicalisation. Mais des vérifications sont toujours en cours », a précisé le procureur.