MOUGINS Le Pôle de danse participe à une réflexion d’avenir
On savait l’école de danse Rosella Hightower à la pointe de l’excellence artistique. Le désormais Pôle National de Danse de Cannes/Marseille, après fusion avec l’école supérieure de danse de Marseille, entend prendre une place de « leader créatif », au sein du paysage professionnel et associatif. Ambition déclarée par Pierre-Marie Quéré, son directeur administratif et financier, et rendue possible par la structure mise en place. L’espace disponible à Scène 55 permettait justement, hier, l’accueil de l’Assemblée Générale de l’ANESCAS association
(1) qui regroupe 15 établissements d’enseignement supérieur, dont le PNSD Cannes/Marseille.
La question de la reconversion
L’organisme est un espace de réflexion, d’expérimentation et d’action, en dialogue permanent avec l’ensemble des partenaires professionnels, sociaux ou politiques. Outre son président, Jean-Marc Vernier, et Michel Bianchi, l’adjoint à la culture qui représentait le maire de Mougins, y assistaient des représentants de la direction générale de la création artistique du ministère de la culture. Entre autres questions, le PNSD souhaitait « participer à la réflexion nationale sur l’enseignement supérieur », qui doit répondre plus efficacement à la nécessité pour les danseurs de recevoir une double formation qui assurera leur reconversion.
Un diplôme mieux reconnu
À l’heure actuelle « il existe un double parcours » – diplôme de danse et formation universitaire – qui demande « un gros effort d’aménagement des horaires », et aboutit donc à 2 diplômes, alors que «le cursus des élèves en intégration à l’école est déjà surchargé », relate M. Quéré. Situation difficile qu’il serait urgent d’améliorer, «en arrivant à un seul diplôme qui intégrerait les 2 compétences (danse + autre). » Un autre avantage serait d’aboutir à une meilleure reconnaissance. Le diplôme national supérieur professionnel délivré par l’école est délivré par le ministère de la culture et bien que de niveau bac + 3, il ne donne pas droit, par exemple, à une entrée en master. Ce qui ne facilite par la reconversion si cruciale pour les danseurs. Ces questions, qui devaient être abordées pendant ces réunions de travail, auront permis au PNSD de tisser des liens entre partenaires, d’échanger des informations et d’envisager des mutualisations. De quoi préparer l’avenir !