Premier succès du Cannet, premier revers de Cannes 25
FOOTBALL - N
Stade Maillan au Cannet, Le Cannet bat Gémenos : 2-0 (0-0). Arbitre : M. Clair assisté de MM. Wullems et Barlozzi. Buts : Delerue (61’), Nouamria (65’). Avertissements : Rouabah (24’) au Cannet ; Zenali (70’) et Chevreuil (78’) à Gémenos. Le Cannet : Andrietti – Hortal Gemenos :
Après un début de championnat délicat pour les joueurs de l’ESCR, la victoire devient impérative avant cette troisième journée, surtout face à un adversaire qui n’est pas au mieux non plus après deux résultats nuls. Pourtant, pendant les vingt premières minutes, ce sont les visiteurs de Gémenos qui se montrent les plus dangereux devant la cage d’Andrietti. Heureusement pour les « verts » du Cannet, la réussite n’a pas choisi le camp des « men in black ». Il faudra attendre la demi-heure de jeu pour que le portier provençal se chauffe les gants sur une tentative de Lahouel (33’). Juste avant la pause, quelques frayeurs survoleront le stade Maillan sur deux actions de Chevreuil qui ne trouveront pas le cadre (40, 45’).
Delerue a montré la voie
Un moindre mal, serait-on tenté de dire, et l’avant-centre gémenosien repart à l’attaque dès la reprise, obligeant Andrietti à sortir de sa zone pour écarter le danger (50’). Farid Tabet a beau prôner la patience et réclamer de la rigueur en défense, la fébrilité de ses joueurs reste palpable. Pourtant, les équipiers de Delerue montrent un peu plus d’envie et commencent à retrouver leurs automatismes. Du mieux dans la construction qui va finalement trouver sa récompense sur un corner de Core qui choisit de frapper au deuxième poteau. Polentini est là pour remiser de la tête sur Delerue, dont la reprise de la tête est imparable pour Gueydon (1-0, 61’). Un premier but libérateur puisque quatre minutes plus tard, sur un beau travail de Forafo, Nouamria décoche une frappe enveloppée qui termine dans la lucarne droite du portier visiteur (2-0, 65’). Superbe ! Core aurait même pu tripler la mise, mais seul face au but, sa reprise passera largement au-dessus (74’). Gémenos tentera bien de revenir dans le match, mais Andrietti ne se laissera pas surprendre sur une belle frappe de Tarasconi (82’) ou en sortant des deux poings un tir de Sidi Ali (86’). Pendant le temps additionnel, c’est le poteau qui sauvera le gardien cannettan après une dernière tentative de Sidi Ali. Voilà trois points qui vont faire le plus grand bien aux hommes de Maillan. Ces derniers vont pouvoir préparer leur prochain déplacement à Villefranche/Saint-Jean/Beaulieu un peu plus sereinement. A Bastia, stade François-Monti, EF Bastia bat AS Cannes 1 à 0 (0-0). Arbitre : M. Jamet. But : Urai (65’). Avertissement : Farous (56’) à l’EFB. EF Bastia : Marques, Pasqualini, Patacchini, Petretti, Phok, Doncarli
AS Cannes : Méconnaissable en deuxième période, le leader cannois a baissé pavillon face à des Insulaires volontaires et tenaces jusqu’au temps additionnel. Dès le départ, les deux formations rentraient dans le vif du sujet. Et si la première banderille était pour le Cannois Mendes, le contre bastiais se révélait dangereux : Urai prenait le couloir avant de centrer devant le but pour la volée de Doncari qui voyait Portets se détendre le long du montant opposé pour repousser le danger. Bien en place, les Filantistes imposaient l’épreuve de force à leurs hôtes qui avaient du mal à poser le pied sur le ballon. Même si Mandrichi, toujours aussi opportuniste, arrivait à dévier un centre au fond des filets, alors qu’il était hors-jeu (20’). La tentative de Mendes cinq minutes plus tard était tout aussi dangereuse. Mais Marques s’envolait pour boxer le cuir au-dessus. Loin de se laisser impressionné par le jeu plus académique du leader, l’Etoile poussait ses pions et Portets devait s’imposer dans les airs sous la menace de Saar. Puis, récidiver sur un tir puissant de Pasqualini. En fin de période, les Cannois avaient le plus souvent la maîtrise du ballon, mais la défense insulaire veillait au grain. Dès la reprise, face à des Cannois attentistes, l’Etoile repassait à l’attaque et se créait plusieurs opportunités sans arriver à ses fins. Si bien qu’il fallait dix bonnes minutes aux visiteurs pour remettre le nez à la fenêtre par Mandrichi. Mais ce n’était qu’un feu de paille et Gillet devait parer au plus pressé pour repousser une patate chaude d’Urai. A force d’insister, Urai devait être récompensé de ses efforts en reprenant victorieusement de la tête un centre de Patacchi (1-0, 65’). Cannes, vexé à l’image du lièvre de la fable, tentait de revenir... En vain.