Nice-Matin (Cannes)

Jean-Claude Berthelot : « Une saison sportive en demi-teinte»

- RECUEILLIS PAR PH.H.

Président du CPB et homme lige de la pelote basque à Cannes, Jean-Claude Berthelot dresse un bilan de la saison mitigé sur le plan sportif, mais note aussi, avec plaisir, une sorte de « renouveau » en termes d’intérêt et d’affluence au fronton Ughetto.

Quelle analyse faites-vous de cette courte défaite face à Guethary ?

On était vraiment malmené à un moment de la partie, avec  ou  points d’écart en leur faveur, mais on su revenir au score. Malheureus­ement, à , un manque de coordinati­on entre Pierre (Puzin) et Jean (Lespiau) fait qu’on perd un peu bêtement, alors qu’on avait l’attaque et qu’il y avait sûrement la place pour gagner ce match.

Au-delà de cette petite frustratio­n, comment jugez-vous l’ensemble de la saison ?

On a réussi une saison assez moyenne. On s’était engagé en e série pour permettre à nos jeunes de disputer le championna­t du Pays Basque, qualificat­if pour le championna­t de France, et ainsi accumuler un peu d’expérience. On a atteint les quarts de finale contre Biarritz, sans pouvoir aller plus loin. Pour ce qui est de la deuxième série, on s’est fait sortir en es de finale du championna­t de France, ce qui n’était encore jamais arrivé. Et en Challenge, on ne s’est pas qualifié pour un petit point, au goal-average. Audelà des résultats, on a quand même pas mal fait tourner l’effectif, ce qui a permis à certains jeunes d’éclore à ce niveau.

En revanche, on a le sentiment que le CPB s’est découvert de nouveaux supporters. Qu’il y avait de plus en plus de monde au fronton ?

Sûrement. Cette année, on a adopté une nouvelle politique de communicat­ion. Et cela a contribué à faire davantage connaître la pelote basque. C’est une bonne chose. Le public s’est pris au jeu. Et à force d’en parler, c’est devenu contagieux. Alors, oui, sur cet aspect des choses, on peut dire qu’on a vécu une année positive.

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