Rentrée bootcamp pour les étudiants de Stanislas
Réflexion, concentration, discussion, exécution… Ce sont les mots d’ordre martelés à 65 jeunes de BTS Management des Unités Commerciales puis aux 123 élèves des quatre classes préparatoires des grandes écoles d’ingénieurs de Stanislas lors des deux journées «bootcamp» organisées sur le site bien choisi des Luchous de Spéracèdes. Et si les mots ont sonné comme des instructions martiales, rien d’étonnant puisque cette animation de rentrée originale était dirigée sur le terrain par l’association Raid Aventure Azalal, présidée par Guy Raugel et composée principalement d’anciens militaires «qui s’éclatent en mettant leurs compétences au service des autres». Ils reversent aussi leurs fonds dans des actions humanitaires, notamment en Mauritanie, avec l’association L’arbre de Vie. Une motivation supplémentaire pour tous les participants mis aussitôt dans le bain. Jogging de mise en forme, premières instructions et en avant pour l’aventure!
Une intégration ludique
Évidemment pacifique, le programme a comporté de multiples exercices issus des préparations des boots – jeunes recrues de la marine américaine – revus et adaptés pour être potentiellement accessibles à tous. Et difficiles sans être dangereux, amusants autant que pédagogiques… Avec, pour objectif de créer et renforcer la cohésion de groupe, la confiance mutuelle et la solidarité, le dépassement dans le réalisé ensemble. Ici pratiquées dans l’effort physique, ces valeurs sont celles aussi celles de l’établissement et pour les jeunes, internes pour la plupart et venant d’autres régions et même de l’étranger pour certains, cette séquence d’intégration - ludique qui plus est - est un chemin tracé pour les amener vers la réussite par le partage, l’échange de talents et de connaissances. Une façon concrète aussi de leur démontrer que performance personnelle et collective sont interdépendantes… Le projet, conçu et piloté par Nathalie Ropero Marcon, épaulée par Sylvie Burens et soutenu par la direction de l’établissement, a aussi vu onze profs de l’établissement mouiller le maillot avec les étudiants. Mission accomplie, c’est bien soudés que ces bootcampers devraient aborder l’année. Nul doute qu’ils pratiqueront aussi la restitution des savoir-faire, étape d’après l’apprentissage, dont l’utilité n’est plus à démontrer.