Nice-Matin (Cannes)

Un procédé récent

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Le traitement par embolisati­on des fibromes utérins a pris son essor à la fin des années . « Cette technique a été développée par une équipe française à Paris. La première publicatio­n internatio­nale à ce sujet date de , commente le Dr Novellas. Des patientes présentant des utérus polymyomat­eux avaient bénéficié d’embolisati­on pour réduire la vascularis­ation des fibromes avant la chirurgie d’exérèse. L’objectif était d’éviter qu’elles ne perdent trop de sang et qu’il faille les transfuser au cours de l’opération. Seulement, certaines d’entre elles n’étaient jamais revenues pour l’opération chirurgica­le notamment parce qu’elles ne souffraien­t plus. Les médecins se sont alors aperçus que l’embolisati­on avait neutralisé les lésions. L’idée leur est alors venue de proposer cette séquence thérapeuti­que pour traiter les fibromes. » comme laisser une pomme en plein soleil pendant un mois : elle va se flétrir.»

Aussi pour l’adénome de la prostate

Pour un fibrome « classique », l’embolisati­on dure environ une demie heure. Dans le cas de Fatou, ce sera 45 minutes, vu la taille des lésions. Le radiologue interventi­onnel « passe » par l’artère utérine pour injecter les particules synthétiqu­es qui vont aller boucher les vaisseaux des fibromes provoquant ainsi leur nécrose. L’utérus n’est pas en danger car il peut recevoir la vascularis­ation d’autres organes pelviens

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