Mortelle traversée
Parti de l’aérodrome de Cannes-Mandelieu, un bimoteur ayant à son bord quatre occupants, dont un couple de Strasbourgeois, s’est écrasé tout près de l’aérodrome de Ghisonaccia (Haute-Corse). Il n’y a aucun survivant.
Un avion de tourisme s’est écrasé, hier en début d’après-midi, à proximité de l’aéroport de Ghisonaccia, en Corse. Les quatre occupants ainsi qu’un chien n’ont pas survécu à l’accident qui s’est produit à quelques centaines de mètres à peine de l’aérodrome situé dans la plaine orientale, 90 kilomètres au sud de Bastia. Ce bimoteur était parti de Cannes où il avait fait escale un peu plus tôt dans la journée. Selon la procureur de la République de Bastia, un couple de Strasbourgeois résidant dans le sud de la France aurait embarqué à bord à cette occasion.
Un couple de Strasbourgeois établis sur la Côte
Ce couple de septuagénaires établis sur la Côte d’Azur aurait ainsi rejoint le propriétaire du bimoteur, un entrepreneur alsacien de 57 ans, et son épouse âgée de 51 ans pour une escapade en Corse. Les quatre amis étaient en approche de l’aéroport de Ghisonaccia, leur destination finale, lorsqu’ils se sont écrasés dans les vignes. Le crash a eu lieu tout près des pistes et de la maison du maire de la commune. La violence du choc n’a laissé aucune chance de survie à ses occupants. Une enquête a immédiatement été ouverte afin de déterminer les causes de ce drame. Les investigations ont été confiées à la gendarmerie des transports aériens. L’avion a-t-il eu une défaillance technique? Le pilote a-t-il été pris d’un malaise? Ou a-t-il été gêné par une météo particulièrement venteuse ? Il était trop tôt pour le dire hier soir. La priorité a évidemment été donnée aux opérations de secours. L’avion appartenait semble-t-il à l’entrepreneur alsacien qui était aux commandes. L’engin est en effet enregistré au nom de la société Aéroloc dont il est le gérant. Selon des témoins de l’accident, l’avion aurait subitement piqué vers le sol... Avec l’issue dramatique que l’on connaît. Des enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens, ainsi que des techniciens du Bureau enquête accident (BEA) devaient quitter Paris hier soir pour se rendre sur place.