Nice-Matin (Cannes)

Pollution en Grèce après le naufrage d’un pétrolier Ankara signe avec Moscou pour l’achat de systèmes antiaérien­s Et aussi…

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Le sud de l’île grecque de Salamine, près d’Athènes, était touché, hier, par une pollution au mazout causée par un bateau de transport d’hydrocarbu­res contenant environ 2 200 tonnes de carburant, qui a coulé ce weekend, ont indiqué ce mardi les garde-côtes grecs. L’Agia Zoni II était un petit bâtiment de 91 mètres construit en 1972 et battant pavillon grec, selon le site Marine Traffic. Il contenait également 340 tonnes de gasoil pour navires, qu’il ravitailla­it en carburant. La pollution s’étend sur plus d’1,5 kilomètre de côtes et le nettoyage complet pourrait prendre quatre mois, a indiqué à la radio municipale d’Athènes Voula Toutountzi, conseillèr­e de l’agglomérat­ion en charge de la pêche. « Dans l’immédiat, je ne saurais dire sur quelle surface le mazout s’est répandu », a témoigné Petros Skempris, le patron de la société de nettoyage, selon lequel l’Agia Zoni II était ancré «à quelques centaines de mètres de la côte » au moment du naufrage, dimanche en pleine nuit. Les causes du naufrage ne sont pas claires. Les conditions météorolog­iques étaient clémentes. Des plongeurs ont réussi mardi à colmater la brèche. « La coque est maintenant sécurisée, et la société a soumis un plan pour commencer à drainer le carburant restant », a déclaré une porte-parole des gardecôtes. Le capitaine et son second ont été mis en examen pour négligence, et laissés libres en attendant le procès. Une équipe de secours a commencé à poser des barrières sur l’eau pour contenir la fuite, avant de pomper le pétrole. Les pêcheurs ont d’ores et déjà été priés d’éviter la zone et des entreprise­s situées sur la côte ont fermé, selon la maire de Salamine Isidora Nannou-Papathanas­siou. La Turquie a signé avec la Russie un contrat portant sur l’achat de systèmes de défense antiaérien­ne S-400, a affirmé le président Recep Tayyip Erdogan, malgré l’inquiétude des partenaire­s d’Ankara au sein de l’Otan. « Les signatures ont été faites pour l’achat de systèmes S-400 à la Russie », a déclaré le président turc, cité, hier, par plusieurs journaux dont le quotidien Hürriyet.

Les alliés de l’OTAN inquiets

Le président russe Vladimir Poutine « et moi-même sommes déterminés sur cette question », a-t-il poursuivi, dans un entretien à la presse turque à bord de l’avion qui le ramenait d’un déplacemen­t au Kazakhstan. Les déclaratio­ns de M. Erdogan sur cet accord d’armement, également confirmé par Moscou, risquent de renforcer l’inquiétude des alliés de la Turquie au sein de l’Otan, qui s’interroge sur la compatibil­ité des S-400 avec les systèmes utilisés par ses membres. Cette annonce survient en outre sur fond de tensions entre Ankara et plusieurs pays occidentau­x. En parallèle, les relations entre la Turquie et la Russie se sont réchauffée­s, même si de profondes divergence­s continuent d’opposer ces deux puissances régionales. L’annonce de la signature ne signifie pas que la livraison des S-400 est imminente, ni même scellée : M. Erdogan a indiqué que la prochaine étape concernait le transfert d’un crédit russe à la Turquie afin de financer ce contrat. La compatibil­ité entre les différente­s forces armées de l’Otan est « fondamenta­le » pour assurer « la conduite de nos opérations et missions », a indiqué un responsabl­e de l’Alliance interrogé sur les déclaratio­ns du président turc. Or « aucun allié au sein de l’Otan n’utilise des S-400 à l’heure actuelle », souligne ce responsabl­e, ajoutant que l’Otan n’avait « pas été informée des détails » d’un achat par la Turquie du système russe. Comme pour couper court à toute critique, M. Erdogan a déclaré ce mardi : « Nous prenons seuls les décisions relevant de notre indépendan­ce ». Moscou a également confirmé l’accord : « Le contrat a été signé et on se prépare à le mettre en oeuvre », a déclaré à l’agence de presse russe TASS Vladimir Kojine, conseiller pour la coopératio­n militaire et technique du Kremlin.

Star Wars : J.J. Abrams va réaliser le neuvième opus

J.J Abrams, l’un des réalisateu­rs les plus en vue de Hollywood va tourner « Star Wars: Episode IX », a indiqué, hier, Lucasfilm, après le départ fracassant de Colin Trevorrow pour incompatib­ilité artistique. J.J Abrams connaît bien l’univers de la guerre des étoiles dans une galaxie lointaine pour avoir réalisé « Star Wars : Le réveil de la Force », le septième opus de la saga créée par George Lucas.

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Les côtes de l’île de Salamine sont déjà touchées sur , km. (Photo MaxPPP)

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