MOUGINS Village : ça bouge place de l’Eglise
Le village attire de nouveaux investissements, après d’autres, tels ceux du financier londonien Chris Levett, propriétaire du musée d’art classique. Cette fois ils émanent d’une personnalité belge « amoureuse du village ». Et on la comprend ! Le site est magique, les opportunités existent. Le projet, qui s’est signalé par la rénovation de l’ancienne poste sur la place du CommandantLamy, cet été, – en préservant les lettrages sur la façade – inclut cinq maisons de village en tout. Les autres sont situées place de l’Église, rue des Orfèvres et rue Maréchal-Foch.
Diversifier l’offre
L’ambition de la propriétaire, décrite par la gérante de ses activités, Claire Thierry, est double. « Il y a la partie décoration, architecture d’intérieur et rénovation » (FrancoBelge Interiors), des maisons de village. Ici, nous le faisons dans un but d’accueil une clientèle de touristes plutôt “haut de gamme”. Et la création de boutiques en rez-dechaussée vise à diversifier l’offre commerçante au village selon un concept de boutiques-hôtel qui rendra aussi service aux autres visiteurs. »
Animations saisonnières
L’autre aspect consiste à « dynamiser le village » et, plus spécifiquement, à lancer des animations saisonnières, de type Halloween, ou Noël, place de l’Eglise où se concentrent plusieurs boutiques : épicerie fine, décoration, vêtements, arts de la table. Quatre points de vente sont d’ores et déjà ouverts. Un 5e suivra cet hiver, rue des Orfèvres. « On envisage de faire des soirées avec des artistes, et d’ouvrir toute l’année avec des horaires aménagés en fonction des saisons. »
Des produits de qualité
Les produits commercialisés sont de qualité, avec une gamme de prix allant de « l’accessible au luxueux ». L’épicerie, ouverte de 9 h 30 à 19 h (en ce moment) propose un service de snacking et de café qui permet de se restaurer sur le pouce en non-stop. Et les boutiques, achalandées en produits de fournisseurs belges, italiens ou français, évolueront pour coller aux saisons. Le voisinage du musée de la photo André Villers, de l’église et des galeries rue des Orfèvres crée un contexte favorable à ce projet. De quoi, sans doute, attirer du monde !