BOXE Sept combats ce soir à Monaco
A29 ans, Valère Vrielynck découvre la Magnus cette saison. L’attaquant arrivé de Cholet durant l’intersaison, s’acclimate plutôt bien (2 buts en 4 matchs). Avant d’affronter le promu mulhousien ce soir (20h), le Rémois est revenu sur son parcours atypique et ses premiers pas convaincants sur la Côte d’Azur.
Valère, pourquoi avoir choisi Nice ?
Je connaissais le club pour l’avoir affronté plusieurs fois en D. Ça a toujours été une équipe difficile à jouer, avec un beau jeu. Rejoindre la Magnus me travaillait depuis le passage à matchs (en saison régulière en , ndlr). J’avais essayé il y a un an déjà mais je sortais de saisons où je m’étais cassé les chevilles. C’était donc compliqué. Ça s’est fait plus facilement après mon année complète réalisée avec Cholet. Stan (Sutor) a aussi mis l’accent sur l’ambiance et l’esprit d’équipe, ça m’a plu. Les jeunes ont du potentiel.
La découverte se passe bien avec déjà deux réalisations au compteur…
Je n’ai pas à me plaindre, j’ai été opportuniste. Le plus important, c’est de chercher des points avec l’équipe. Il y a pas mal de changements sur les lignes mais j’essaie de ne pas trop me poser de questions. Je me sens bien et puis je suis content que Lou (Bogdanoff, passeur sur ses buts) et moi n’ayons pas été séparés par ces changements. On commence à avoir une complicité. Il est comme moi, il patine fort. Même si on ne marquera pas les plus beaux buts, on sera toujours dangereux et on fatiguera l’adversaire.
Aucun regret d’arriver aussi tard en Magnus ?
J’ai pratiquement fait toute ma carrière à Reims, ma ville natale. Le club avait coulé en et le faire remonter au plus haut niveau me tenait à coeur. On a échoué malgré plusieurs demies de D mais je ne regrette rien. La Magnus n’était pas une finalité, je pensais avant tout au plaisir de jouer.
Vous êtes capitaine assistant et impliqué sur les infériorités. Nice vous offre des responsabilités…
Ça ne me gêne pas, je suis capable de les assumer. Mais je resterais le même dans le vestiaire et sur la glace qu’on e m’en donne ou pas.
Menés (-) contre Strasbourg et Lyon, vous avez su l’emporter. Cette équipe ne semble jamais douter…
Totalement. Elle est jeune mais peutêtre insouciante. A chaque fois qu’un mec met le pied sur la glace, c’est pour s’y donner à fond. On ne pense pas trop aux résultats. Ça nous sourit. Il faut continuer. Dès qu’on prend un but, on ne se laisse pas abattre. Il y a de l’orgueil, de la fierté et du caractère dans cette équipe.
Mulhouse est un promu et Nice un candidat aux play-offs. Sur le papier, une victoire est attendue…
Il ne faut pas se relâcher. Nos matchs contre Mulhouse ou Chamonix (e j.) sont clairement les plus importants de la saison. On devra gagner contre ces équipes-là (pour espérer jouer les playoffs). Ça peut très vite devenir des pièges. Mulhouse va tenir la route même si le club vient de D. Il faut le respecter. On devra jouer comme face à Gap ou Rouen. CHRISTOPHER ROUX Une semaine après une défaite dans les dernières minutes à Pontault-Combault (-), les Niçois auront encore la tâche difficile ce soir (h) face à Sélestat (Bas-Rhin), pour leur premier match de Pro D dans leur salle de Pasteur. Une rencontre particulière pour le néo-Niçois Tom Guillermin, qui retrouve ses anciens partenaires. « Ils ont des bons joueurs sur la base arrière, mais notre jeu vers l’avant produit la semaine dernière peut les gêner », explique l’ailier, qui a marqué buts la semaine passée. Les choses vont commencer en douceur, si l’on ose dire, ce soir à l’Espace LéoFerré, à quelques pas du stade Louis-II. A partir de 19 h, trois combats amateurs sont à l’affiche du Monaco Boxing Challenge, neuvième du nom. Trois Monégasques monteront successivement sur le ring. Parmi eux, l’ambitieux Hugo Micallef, qui rêve déjà des JO de Tokyo en 2020. Avant cela, il croisera les gants avec le Parisien Zakaria El Jaouari. Les choses sérieuses pourront ensuite commencer sur le ring monégasque. Pas moins de quatre combats professionnels sont à l’affiche. Le Français Vincent Legrand, peu connu mais classé dans les cinq meilleurs boxeurs mondiaux de sa catégorie, entend bien se défaire de son adversaire hongrois avant la limite. En poids moyens, le Monégasque Diego Natchoo – une seule défaite en 14 combats – devra se méfier du Hongrois Rastislav Frano, qui ne craint rien ni personne. Mais chez lui, devant son public Natchoo, qui vise le titre de champion de France cette saison, ne devra pas douter. L’espoir français Bastien Ballesta est également à l’affiche, dans un combat de super-léger face à l’Italien Albert Ciprian. Juste avant, le combat vedette de la soirée verra le numéro 1 français Andrew Francillette livrer le combat le plus important de sa jeune carrière et tenter de remporter le titre vacant Continental WBA des poids moyens. Pour cela, il devra venir à bout de l’Italien Alexandre Goddi (31 victoires dont 15 par KO, deux défaites et un nul). Ça va cogner fort, ce soir à Monaco.