Nice-Matin (Cannes)

dddddd candidats sont sur la sellette » Rebouchez le gruyère !

Le billet de Philippe Bouvard Ruquier gagne encore face à Marine Le Pen À voir ce soir Aventure Denis Brogniart fait le point sur Koh-Lanta avant la quatrième émission de la saison sur TF1

- PROPOS RECUEILLI PAR PATRICK CABANNES

Koh-Lanta bat son plein sur TF1 depuis trois semaines. Toujours avec son lot de rebondisse­ments.Ce soir, cinq candidats sont sur la sellette avant la recomposit­iondes équipes. Denis Brogniartf ait le point. Êtesvous satisfait de cette édition ? Jusqu’ici, j’ai envie de dire que tout va bien. Mais cela risque de changer… La confrontat­ion entre jeunes et anciens a très bien fonctionné tant pour l’aventure que pour l’intérêt des téléspecta­teurs. Ça a également créé une très bonne dynamique qui, je l’espère, va se poursuivre après la recomposit­ion des équipes. Comment vatelle avoir lieu ? Bien évidemment, je ne peux rien dévoiler. [Rires.] Toutefois, deux capitaines vont être désignés pour les constituer… Un jeune, un ancien ? Un homme, une femme ? C’est l’issue d’un jeu qui le déterminer­a. Un jeu qui réserve bien des surprises notamment aux cinq candidats qui sont sur la sellette. Mélanie, André, Théotime, Maxime et Romain sont des privilégié­s de par leur séjour sur l’île du Paradis perdu : l’un d’entre eux risque l’éliminatio­n immédiate. En dehors des épreuves de confort et d’immunité, il y en aura donc une autre… Exactement. Tous les cinq vont devoir relever un défi, un défi qui déterminer­a leur avenir. Et il se pourrait qu’il détermine également les deux prochains capitaines. Malgré une forte concurrenc­e, « KohLanta » se porte bien… C’est une vraie fierté. Le programme rassemble en moyenne 5,3 millions de téléspecta­teurs, un score dont je me félicite. C’est très plaisant quand on sait que nous sommes face à des inédits des Petits Meurtres d’Agatha Christie et de NCIS. Comme chaque saison, les candidats de cette édition Fidji ont connu des problèmes médicaux… Comment pourraitil en être autrement ? KohLanta est un jeu d’aventure et de survie. Bien que nous prenions toutes les précaution­s, il peut arriver des accidents. Mais notre médecin veille à tout instant. Marine et Thomas [victimes d’insolation et d’un tympan percé, ndlr] n’ont pas pu poursuivre l’aventure sur sa décision. Un mot sur Mel, attaquée sur les réseaux sociaux ? KohLanta déclenche les passions : chacun peut s’identifier aux candidats ! Mel a mis en place une stratégie qui a été bénéfique puis a conduit à son éliminatio­n. C’est le jeu. Je déplore simplement les réactions sur Internet, je les trouve inqualifia­bles. C’est dommage, elles sont à l’opposé des valeurs de KohLanta. Les vents venus du ciel et le feu qui continue à couver sous nos pieds semblent se liguer pour rendre notre vieille planète de plus en plus inhabitabl­e. Au moins comme nous avons cru bon de l’aménager en choisissan­t de la creuser ainsi qu’un gruyère et d’y loger nos petitesses de plus en plus haut. Résultat : de Mexico à Porto Rico, de Saint-Martin à Ischia, la Terre tremble de colère. Elle ne supporte plus d’être bâtie, trouée, surexploit­ée. Notre civilisati­on s’est trompée. Les refuges antisismiq­ues ne se situent pas dans les tunnels et les parkings souterrain­s mais à la belle étoile, préférable à tous les plafonds. L’avenir appartient aux rez-de-chaussée. Les sous-sols sont au-dessous de tout. Si nous ne voulons pas finir sous les décombres de nos actuelles demeures, il va falloir reboucher les milliards de trous que nous avons pratiqués, remplacer les gratte-ciel par des villages de toile et réinstalle­r en surface tout ce que nous estimions plus profitable d’ensevelir. Il faudra également mettre un terme à la folle bétonisati­on des espaces urbains qui rend les inondation­s de plus en plus meurtrière­s. Nous devrons cesser de spéculer sur l’enfouissem­ent, privilégie­r le métro aérien, redécouvri­r les joies du plein air, fermer les caves où grouillent les rats et les dealers. Bref, ou bien nous changeons complèteme­nt nos mauvaises habitudes ou bien nous quittons cette vallée de larmes devenues peu à peu des torrents.

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Denis Brogniart : « Bien que nous prenions toutes les précaution­s, il peut arriver des accidents ».

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