MOUANS-SARTOUX
Les élus et responsables des forces de sécurité se sont rassemblés en mairie la semaine dernière pour l’élaboration du nouveau plan communal de sauvegarde (PCS) contre les risques naturels et technolofiques. Le directeur de la police municipale Daniel Tlidjane a présenté les moyens humains et matériels de secours et le déroulement du plan d’alerte.
Les services publics préparés à l’action
«En cas de crise, le maître mot est l’anticipation, a-t-il souligné. La crise est toujours imprévisible, il convient de s’y préparer pour savoir qui fait quoi et éviter l’improvisation. » Le PCS a pour objectifs la sauvegarde (informer, alerter, mettre à l’abri, soutenir, accompagner, ravitailler, reloger) et la protection de la population (soigner, évacuer, sécuriser, médicaliser). Un état des lieux préalable des risques et des moyens a été dressé. « Quatre risques naturels majeurs ont été recensés sur la commune, a précisé le directeur : inondations, mouvements de terrain, séismes, feux de forêt. Il existe aussi deux risques technologiques : industriel pour les communes limitrophes et, enfin, le transport de matières dangereuses. » Pour chaque risque, des consignes ont été définies pour la police municipale, le comité de feux, le service enfance restauration, la communication et l’accueil, le service informatique-téléphonie, les services techniques et la régie des eaux. Le commandant Zedet a témoigné de son expérience de crise lors d’un départ de feu à St-Cézaire cet été. « L’important est de mettre régulièrement à jour les contacts téléphoniques, a-t-il conseillé. À la direction des opérations de secours, la présence du maire ou d’un représentant est importante. Il faut un responsable sur le terrain et un autre dans la cellule de crise, en contact permanent avec le poste de commandement mis en place par les pompiers et la gendarmerie. » La communication est aussi un aspect essentiel. «Lors du feu, les gendarmes avaient bloqué tous les accès au village, se souvenait-il. l’accueil a été submergé par des centaines d’appels. » Après validation, le PCS fera l’objet d’un arrêté municipal d’approbation. D.G.