Nice-Matin (Cannes)

Charles Amourettou, ange gardien du Mas Saint-Vincent

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Un voeu qui se concrétise. Si les Équipes Saint-Vincent peuvent accueillir les femmes victimes de violences conjugales au sein du mas antibois, c’est avant tout grâce à Charles Amourettou. Ce dernier a fait donation de sa propriété de son vivant. C’était en . « Il a souhaité que sa propriété devienne un lieu pour les femmes en difficulté », explique Mia Latrille, du bureau national de la Fédération : « Dans un premier temps, nous avons construit la prolongati­on du mas. Comprenant cinq studios et des pièces communes. » Après un premier coup de pioche en , le foyer est inauguré en . Le bienfaiteu­r, lui, continuera à vivre dans son mas jusqu’à sa disparitio­n en . Ange gardien des lieux, son esprit demeure préservé par les bénévoles qui savent bien que sans son geste de générosité sincère, rien n’aurait été possible. Et c’est bien pour cela que ses traits ornent l’entrée commune des deux nouveaux appartemen­ts. Dans un cadre, le sourire de celui qui en fait naître d’autres. Le bienfaiteu­r veille sur le mas. Et les équipes veillent à concrétise­r les projets : « Nous avons commencé à réfléchir en  à l’agrandisse­ment du foyer. Nous avons fait appel à un architecte, à des artisans. Parce qu’il n’est pas possible de tout faire sur le terrain, il fallait optimiser les espaces voire même changer la vocation des lieux comme dans le garage où les deux studios d’hébergemen­t d’urgence ont pris place. Ces travaux ont coûté   euros. Ils ont pu être réalisés grâce à nos mécènes. » Des coups de pouce qui peuvent changer des vies.

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Les deux studios d’hébergemen­t d’urgence ont été aménagés dans la partie garage de la propriété.

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