La Nissan Micra complète sa gamme
En un peu plus de quatre mois, Nissan a déjà écoulé 5.000 exemplaires de sa nouvelle Micra en France. C’est d’ailleurs là qu’est produite la cinquième génération de la citadine japonaise, dans l’usine de Flins. Elle y côtoie la Renault Clio, avec laquelle elle partage désormais nombre d’éléments techniques. En approchant les 4 mètres de long, elle adopte un gabarit polyvalent, assorti d’un comportement de mini-routière (tant en confort qu’en tenue de route). Lancée au printemps, elle disposait de deux moteurs de 90 ch : un essence IG-T et un diesel dCi. S’y ajoute désormais un moteur essence d’entrée de gamme, de 71 ch. Moins cher de 1.000 euros par rapport à son grand frère essence, il permet un premier prix à 13.590 euros. Pour cela, on aurait pu s’attendre à ce que Nissan reprenne le petit trois-cylindres de puissance équivalente que l’on connaît dans le groupe. Or la nouvelle Micra inaugure un tout nouveau bloc. Doté également de trois cylindres, il se distingue par des émissions de CO2 contenues à 103 g/km (malgré l’absence de stop/start) et par un appétit d’oiseau : lors de notre essai, sur un parcours routier favorable, la moyenne s’établissait à 5 l/100 km environ, pour remonter à 6 l/100 km dans les bouchons péri-urbains. Des scores très honorables pour un modèle de ce gabarit. Alors bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des reprises éclair : en cinquième, il faudra impérativement rétrograder et monter dans les tours pour doubler, ce que ce bloc accepte de faire sans rechigner jusqu’à plus de 6 000 tr/mn. En contrepartie, dans la circulation urbaine, ce petit moteur fait illusion par sa discrétion, sa bonne volonté et sa disponibilité à bas régime. Cerise sur le gâteau : la série “Made in France”, limitée à 500 exemplaires, permet de profiter des équipements du troisième niveau de finition, pour un prix inférieur à l’entrée de gamme, soit 2.900 euros d’économie.