Bourges veut récupérer son trône
La valse des joueuses et des entraîneurs qui a entouré l’intersaison ne rend pas les pronostics faciles, mais si une équipe devait surnager dans ce flot d’incertitudes, ce serait Bourges. Défaits en demi-finales du championnat, les Tangos se sont séparés de Valérie Garnier, après six saisons à la tête de l’équipe, et ont embauché l’ex-coach de Basket Landes, Olivier Lafargue. Avec un recrutement flamboyant (Plouffe, Godin, Ayayi, Michel et Ouvina entre autres) et des jeunes pépites (Chartereau et Johannes), le club berruyer s’est donné les moyens de remporter un titre qui lui échappe depuis deux ans.
Roche-Vendée favori à la descente
Derrière Bourges, deux clubs devraient être de sérieux clients à la couronne nationale. Le champion de France en titre Villeneuved’Ascq et Charleville-Mézières, dans le top 3 l’an passé semblent un ton au-dessus du reste de la division. Il faudra également se méfier de Basket Landes, repris par le duo Melain-Barennes et de l’ASVEL féminin, doté depuis l’arrivée de Tony Parker de nouveaux moyens et d’un des meilleurs entraîneurs de la division Valéry Demory. L’ex-coach de Montpellier a été remplacé dans l’Hérault par l’ancien Niçois Rachid Méziane. Ce dernier a construit son équipe avec des joueuses qu’il connaît bien comme les ex-Niss’Angels Romy Bär et Courtney Hurt mais avec un effectif remodelé à 80 %. Le top 4 est l’objectif mais il faudra que la mayonnaise prenne. Dans un championnat très homogène, la bataille pour la qualification en playoffs sera féroce. Nantes-Rezé, Tarbes et Nice semblent avoir un roster et surtout une profondeur de banc supérieure à celles des surprises de la saison passée Le Hainaut Basket et Mondeville, qui ont perdu beaucoup de cadres à l’intersaison. Le promu Roche-Vendée a fait le choix de conserver le noyau dur de son groupe champion de France de LF2 mais son manque d’expérience à ce niveau pourrait bien lui faire faire l’ascenseur.