Où en sont les Toulousains ?
Si le Nice VB planche dans tous les secteurs pour ouvrir sa saison sous les meilleurs auspices, Toulouse en fait de même. Le premier adversaire des Azuréens, le vendredi octobre à Palmeira (h), a débuté sa préparation le août. Depuis, le collectif haut-garonnais a réalisé deux stages en altitude à Luchon, dans le but de travailler sa cohésion d’équipe (golf, VTT, bains dans les termes, foot, volley). Dans la Ville Rose, deux tiers de l’effectif ont été renouvelés cet été (). Anciens et nouveaux ont donc l’obligation de s’apprivoiser au plus vite pour espérer rééditer l’exploit de la saison dernière : une invitation surprise en finale.
Trois victoires pour deux défaites
Les commandes sont tenues cette saison par Stéphane Sapinart (ancien adjoint de Cédric Enard parti à Tours) propulsé dans la lumière durant l’intersaison. Et le nouveau boss a misé sur l’apport de jeunes étrangers (). Construire un groupe cosmopolite n’était pas la philosophie première du club, qui espérait poursuivre sa croissance en s’appuyant davantage sur les jeunes du cru. Cette escouade new-look, pour l’heure, capitalise trois victoires (Narbonne X, Nice) et deux revers (Montpellier, Narbonne) lors de ses premières sorties amicales. Le coach niçois Mladen Kasic, battu lors du tournoi Nicollin à Montpellier le septembre par les Spacer’s (-), considère tout de même qu’il faudra du temps aux Toulousains pour reconstituer la bande de potes qui avait ébloui la LA l’an passé. « Ils ont perdu cinq éléments importants, une ossature. On a vu que le passeur et le pointu étaient moins bons que Brizard et Van den Dries l’an dernier. Même si au tournoi il n’y avait pas Chinenyeze (l’international français de ans, ndlr) qui était en sélection, ce n’est pas un central qui change la donne d’une équipe à %. Malgré ça, leur dynamique est positive et ils ont réalisé un gros match quand nous étions très moyens. »