Le président de la Région: «Il va désormais falloir prévoir le pire»
Sur le parvis de la gare, Renaud Muselier paraît sonné par le drame…
Quelle est votre première réaction ?
Le choc est grand face à ces trois corps… Il y a du sang partout… C’est très dur. J’ai une très grande tristesse pour les familles de ces pauvres femmes. Moi-même, ma famille prenait le train ce soir pour rentrer sur Paris. Ce sont les horreurs de la vie…
Quel était le dispositif alentour ?
Les portiques de sécurité voulus par la Région dans les gares n’ont servi à rien puisque le drame s’est joué à l’extérieur, mais nous allons bien entendu nous appuyer sur les caméras de surveillance pour en savoir plus.
Quelles sont les conséquences immédiates d’un tel acte ?
Marseille a été épargné pendant toutes ces années… Nous allons voir avec le maire. Aujourd’hui, il faut aller plus loin dans la personnalité de l’assassin. Car dans le passé, nous avons vu des déséquilibrés surgir ainsi… Quoi qu’il en soit, la situation est prise très au sérieux et tout le monde est mobilisé.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
J’éprouve une colère froide et ces événements confirment la nécessité d’être plus que jamais opérationnels par rapport à ces « fous furieux ». Il va falloir prévoir le pire pour vivre dans la sérénité et la liberté…