Seillons Avez-vous vu Masaï ?
Un chasseur âgé de 30 ans, en action de chasse lundi vers 19 h 30, aurait tiré sur ce qu’il croyait être un sanglier. Mais sa cible était un homme originaire de Saint-Maximin « Ce n’est pas pensable » APPEL AUX LECTEURS
La partie de chasse a tourné au drame ce lundi vers 19 h 30 dans la campagne de Seillons-Sourced’Argens. Un sexagénaire, natif de SaintMaximin, a perdu la vie, touché par des balles de 12 mm provenant du fusil d’un chasseur. Le tireur, un Seillonnais âgé de 30 ans, aurait cru apercevoir un sanglier entre des buissons. Et aurait fait feu au moins à trois reprises. Sa cible était un homme. Placé en garde à vue, le trentenaire a été interrogé par les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Brignoles, chargés de l’enquête. La personne qui chassait avec le tireur a été entendue en Contacté hier après-midi par téléphone, le président de la fédération départementale des chasseurs du Var, Marc Meissel, n’avait pas « beaucoup d’éléments » sur l’accident mortel de Seillons « au cours d’une action courante de chasse en individuel ». « Cela faisait une dizaine d’années que nous n’avions pas eu d’accident mortel de chasse dans le Var. Depuis tant que témoin. Il appartient aux militaires de déterminer les circonstances de ce qui ressemble à un accident de chasse. Le procureur de la République de Draguignan, Ivan Auriel, restait, hier soir, prudent sur cette affaire. « Pour le moment, on essaye de comprendre ce qui a pu réellement se passer. A l’heure actuelle, on n’a pas encore pu déterminer quelles étaient vraiment les intentions du tireur. » Une information devrait être ouverte. La victime devrait être autopsiée dans la semaine. Ce qui permettra notamment de connaître le nombre de balles qui l’ont atteinte. l’ouverture de la nouvelle saison, on avait déjà à déplorer trois accidents. Et dans ces trois cas, les consignes de sécurité n’avaient pas été respectées. On a réagi rapidement en organisant une réunion avec les présidents de sociétés et les chefs de battues pour leur dire de se ressaisir. » « Notre discours est toujours le même en termes de sécurité. On a martelé Depuis une semaine, Isabelle Travadon, éleveuse de chiens de traîneau domiciliée sur la D au Plan-de-la-Tour, recherche nuit et jour son chat dénommé Masaï. L’animal, très rare, est un Savannah, une race née du croisement d’un chat et d’un serval. Sa grandeur et sa ressemblance avec des animaux sauvages font craindre à sa propriétaire qu’il soit attaqué par des chiens de chasse ou abattu par des chasseurs. Masaï, un mâle âgé d’un an, mesure plus de cm au garrot, et pèse kg. Il est beige, tacheté de noir, et possède de grandes oreilles. Au moment de sa fuite, il était muni d’un harnais de couleur marron, sur lequel est accrochée une clochette, qui permet d’entendre ses déplacements d’assez loin. Si vous l’apercevez, peu de chance que vous puissiez l’attraper, l’animal ne se laissant prendre dans les bras que par sa propriétaire. Il est néanmoins totalement inoffensif et ne craint pas les chiens, qu’il les consignes tout l’été. Tirer sans voir, ne pas respecter les angles de tir, tirer en direction des routes, des habitations… sont des actes totalement interdits en action de chasse et engagent la responsabilité civile et pénale du tireur. » « Nous sommes un peu sans voix sur des accidents comme ça. Quelqu’un qui tire sans identifier sur quoi il tire, ce n’est pas pensable. » a l’habitude de fréquenter, d’où la crainte d’Isabelle Travadon. « Dimanche dernier, mon mari a oublié de fermer un portail. Le soir, le chat n’était plus là », déplore la propriétaire, très touchée par cette perte. Elle promet d’offrir une « forte récompense » à la personne qui lui ramènera son animal. « J’y tiens énormément ». Si vous apercevez le Savannah, téléphonez au ..... C. DUPONT