Stephen Paddock ou le millionnaire « fou » de Las Vegas
Stephen Paddock, le « malade » ayant commis le massacre de Las Vegas, selon les mots de Donald Trump, restait hier une énigme nationale aux États-Unis où enquêteurs et médias s’employaient à comprendre ce qui a pu faire basculer ce discret retraité, jusque-là sans histoire. Âgé de ans, ce comptable à la retraite était un joueur invétéré, habitué des hôtels-casinos où il pariait des sommes très importantes et où il pouvait vivre pendant des mois consécutifs, selon son frère Eric. Étrange et reclus, dixit ses voisins, il était devenu millionnaire grâce à des investissements immobiliers, a indiqué son frère. Il était propriétaire de plusieurs maisons, dans plusieurs États. Inconnu des services de police, il a accumulé dans la plus grande discrétion un arsenal de fusils et armes de poing, des explosifs et des milliers de munitions, et assassiné personnes dimanche soir, plus qu’aucun tireur dans l’histoire des États-Unis.
Un « loup solitaire »
Plus de personnes ont aussi été blessées. Il avait une petite amie, Marilou Danley, une Australienne de ans d’origine philippine, ancienne employée de casinos, qui se trouvait lundi à Tokyo. Son père était un braqueur de banques qui s’est évadé de prison dans les années avant d’être rattrapé. NBC News a révélé que Stephen Paddock avait viré dollars sur un compte bancaire aux Philippines la semaine précédant son crime. La police devrait interroger Marilou Danley à ce sujet, parmi d’autres, à son retour aux États-Unis, prévu mercredi selon la chaîne. La police de Las Vegas a qualifié le retraité de « loup solitaire », martelant qu’il a agi seul. Daesh a affirmé qu’il était l’un de ses « soldats », converti à l’islam, mais le FBI a dit lundi n’avoir absolument rien trouvé liant Stephen Paddock au groupe djihadiste.