Nice-Matin (Cannes)

280 bénévoles sur le pont Le prog’ : mettez-vous à la page !

- D.G. D.G.

Le Mouansois Jérôme Segguns poursuit sa route littéraire. Après l’émouvant témoignage « Des pas sur le sable », qui racontait le combat médical de son fils, puis le roman fantastiqu­e et sombre des souterrain­s grassois dans « Spectre » (Edition Assyelle) , l’auteur renoue avec l’enfance, avec le conte pour enfant « Pearl » (Edition Pixy graph). L’histoire d’un petit bonhomme de neige qui a perdu ses parents. «On a tous gardé un petit enfant au fond de nous, commente-t-il. Cette histoire s’inspire de mes enfants en vacances à la montagne. Tous les jours, on allait voir comment allait le bonhomme de neige, s’il était bien à l’ombre... » Avec une pincée de poésie et une once de magie, l’histoire prend forme. « Je l’ai écrite pour mon neveu Daniel et ma nièce Laura, poursuit Jérôme. C’est une histoire d’amitié, Nous étions – incognito – parmi les 280 bénévoles du Festival du livre, lundi soir, à l’aquarium, pour l’ultime réunion de mise au point. Les volontaire­s ont reçu leur feuille de route et les dernières recommanda­tions. « Trois jours de folie, annonçait l’adjoint GeorgesVal­ette. Dès demain, nous installons tables, chaises et nappes. Il y a beaucoup de choses à faire. Merci pour tout ce que vous faites. Sans vous, il n’y aurait pas de festival. » Référents pour les visiteurs, les bénévoles sont capables de répondre à toutes les questions pratiques. Côté organisati­on, plusieurs nouveautés vont changer les habitudes. L’espace jeunesse sera situé à côté de la laiterie, libérant le parking de la gare. Une seule billetteri­e accueiller­a le public à l’entrée, sur le boulevard. Un espace unique permettra d’accéder aux trois espaces littératur­e, BD, jeunesse et beaux-livres. Beaucoup d’animations se dérouleron­t sur le boulevard piétonnisé : musique, exposition­s, La e édition du Festival du Livre de Mouans-Sartoux ouvre ses portes demain. Trois jours riches en événements haut-en-couleurs... Mais voilà, impossible de tout voir et de tout entendre ! Nous avons sélectionn­é, pour vous, ce qui nous semble être les d’entraide, qui peuvent résoudre beaucoup de choses dans la vie de tous les jours. » Les illustrati­ons ont été réalisées par Yann Deneuville. « Je suis tombé amoureux de danse, grafs, défilé de colsplay... Une nouvelle « tente à lire » est installée place de la mairie par la fondation pour la lecture du Crédit mutuel. Le château accueiller­a les représenta­tions théâtrales avec l’hommage à Peter Brook, samedi à 16h30 et « Tempête », suivi d’un entretien avec Jean-Claude Carrière, Irina Brook et la ministre de la culture Françoise Nyssen. « Une belle dynamique culturelle qui profite à tout le monde, soulignait la commissair­e Marie Lousie Gourdon (...) parce que notre festival, c’est le festival de tout le monde. » Les conditions de sécurité ont été renforcées. «Tout a été fait pour que la manifestat­ion soit paisible et autorisée, rappelait la commissair­e. Il y aura toujours la même ambiance : un festival « festif, citoyen et vivifiant. Et citoyen, car c’est votre festival. Un festival qui se démarque par cette volonté d’être populaire et d’une grande exigence de programmat­ion. » immanquabl­es de cette édition .

Etienne Klein, sauvons le progrès !

Le célèbre philosophe français vous donne rendez-vous à La Strada vendredi  octobre à  h pour un entretien autour des sciences physiques qui promet d’être passionnan­t !

Concert littéraire : « L’oeil du loup »

Au parc du château, l’orchestre de Cannes propose, vendredi  octobre à  h, un événement musical pour le moins original, accompagné de lectures de ses dessins et de son humour corrosif dans « La fée cacahuète » ou « Noé et son arche » (édition YIL), explique l’auteur. Lui a aimé le côté magique de l’histoire. » Ils présentero­nt tous deux l’ouvrage à l’espace Jeunesse du 7 au 9 octobre, sur le stand de la librairie Papiers collés. D’autres projets sont en cours : Un deuxième roman, « Ni hérisson ni paillasson », devrait bientôt voir le jour. Un roman plutôt sombre tiré de faits réels, une enquête de moeurs sur un gérant de tutelle accusé à tord. Un deuxième conte pour enfants, « Schnoupstr­e », sortira l’été prochain, l’histoire initiatiqu­e d’un petit chamois qui a le vertige. Dans l’imaginaire fertile de Jérôme Segguns, un troisième roman fantastiqu­e est en pleine maturation, sur le thème de l’archéologi­e ésotérique, son thème de prédilecti­on. l’ERAC, le tout sous l’oeil bienveilla­nt du compositeu­r Karol Beffa.

Monsanto, une enquête photograph­ique

Le photograph­e Mathieu Asselin Après «Ukumbusho » dans la région des grands lacs africains, l’écrivaine mouansoise Jackie Macri nous entraîne dans les paysages boisés et préservés de la Creuse et ses légendes dans « Frelons » (). « Croyances ou pas, on a besoin de Fades ! Sans féerie, la vie, ça s´effiloche. Si tu penses qu’avec du raisonnabl­e ou du rationnel, on peut porter l’histoire humaine, tu te trompes. » A la frontière entre surnaturel et réalité, les histoires d’Agnès, Adrien ou Francis s’installent petit à petit comme autant d’alvéoles d’un nid de frelons, rejoignant l’Histoire avec un grand H et révélant les secrets et les liens qui nous unissent. Agnès est une personne particuliè­re et solitaire. Seuls son ordinateur et son chat la relient au monde. Adrien, un jeune apprenti boulanger qui rêve de s’installer dans le village. Il souffre de l’autorité de son grand-père et son emprise sur sa mère. « C’est la rencontre de toutes ces bulles qui font l’histoire, explique l’auteure. Chacun a loupé quelque chose dans sa vie et cache de lourds secrets. L’histoire se construit au fur et à mesure que le nid monte. » Faut-il parler de tous les secrets ? « Sans aucun doute, affirme l’auteure. C’est du gaspillage de ne pas parler. Quand on perd le sens des mots on perd la valeur des choses. ». Jackie Macri, enseignant­e à l’école Aimé Legall et co-fondatrice de la Cie des Soi-disant, invite les écoliers mouansois à s’exprimer chaque année à travers l’événement « Ecrire entre cour et jardin ». (1) expose ses clichés sur l’entreprise américaine controvers­ée samedi  octobre à  h  au café Beaux livres. Pour les curieux qui souhaitera­ient lui poser quelques questions, sachez que l’inaugurati­on de l’exposition sera suivie d’un entretien avec l’artiste.

Bernard Werber, depuis l’au-delà

Avis à ceux qui voudraient rencontrer l’auteur incontourn­able des Fourmis, le père de la trilogie vous donne rendez-vous dimanche  octobre à  h  à La Strada.

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