« Nous recherchons la viabilité »
Alice Bazzini, adjointe au commerce et au développement économique de la cité des Potiers fait l’état des lieux de la situation dans la commune.
Comment se porte le commerce à Saint-Bernard ?
Nous avons une offre très importante qui touche tous les secteurs d’activités. C’est une zone extrêmement polyvalente où il y a beaucoup de demandes d’installation et peu de locaux disponibles. Le Leclerc a donné plus de clarté à la zone, beaucoup d’autres commerçants ont suivi dans cette dynamique. Leur force est de monter en qualité. On ne peut pas se satisfaire d’une offre commerciale bon marché identique dans chaque commune. C’est ce qui fait notre identité. Le seul bémol reste la circulation difficile, les infrastructures n’ayant pas été étudiées dans l’optique de la construction de la technopole de Sophia Antipolis.
Et concernant les centres villes de Vallauris et de Golfe-Juan ?
Nous avons une réelle dynamique de qualité dans le vieux Vallauris. Certes, nous y avons moins de commerces de proximité et de bouche qu’à Saint-Bernard ou à Golfe-Juan, lieu qui fonctionne plus comme un village. Mais nous cherchons surtout la viabilité des projets : ce qu’ils vont faire et pourquoi. L’intérêt est de pérenniser l’offre. C’est pour cela que de nombreux artisans d’art ont choisi le centre-ville. Tous les er jeudi du mois, un vernissage est organisé par un collectif d’artistes. Ce qu’il y a dans le centre ancien, vous ne le trouvez nulle part ailleurs. Au Damier, tous les locaux disponibles ont été attribués. La commune a la volonté de faire travailler les commerçants quand ils le peuvent pour que chacun y trouve son compte. Depuis , nous avons entre cinquante et soixante-dix créations par an. Cela se stabilise depuis car les commerces restent et donc de moins en moins de locaux sont disponibles.