Mandelieu traque les délinquants
«Aucune zone n’est délaissée. Toute la commune est quadrillée. » Charly Lambert, chef de la police municipale, veille au grain. Malgré les contraintes supplémentaires qui s’ajoutent au fil des mois, sa mission principale reste « la surveillance de la voie publique ». « Ça rassure les riverains. Les gens ont besoin qu’on les écoute, ils sont très en demande. » 42 policiers municipaux se relaient donc sur le terrain, sans compter la trentaine d’ASVP.
Étroite collaboration avec les gendarmes « Ce qui fait notre force, c’est une bonne collaboration avec la gendarmerie. Nous sommes en liaison permanente. » Les 132 caméras de vidéosurveillance et les trois caméras nomades permettent en effet de faire remonter nombre d’informations essentielles dans les enquêtes. Autre outil important, les 60 caméras parlantes qui permettent de communiquer avec la population. « Elles peuvent alerter en cas de problème tel que des inondations, mais aussi calmer une dispute entre automobilistes le temps qu’une patrouille arrive», illustre Charly Lambert. Un outil multifonctions complété par d’autres dispositifs tels que les 250 voisins vigilants, les caméras piéton des agents ou encore les 100 barrières anti intrusion modulables reçues et utilisées cet été lors des manifestations.
Un système de lecteur automatique de plaques Les policiers devraient dans les mois à venir être équipés de Glock 17 en remplacement des Revolver 38. Deux pick-up devraient également être livrés en octobre. « Ils permettront de pouvoir évacuer des gens en toute sécurité en cas de catastrophe, d’incendie ou d’inondation », se réjouit Charly Lambert. Enfin, autre instrument très attendu par les agents au mois de janvier : un lecteur automatisé des plaques d’immatriculation (LAPI), qui permettra de « traquer la délinquance itinérante. »