Nice-Matin (Cannes)

Ça tweete La phrase

- David Nakache, Olivier Bettati, Marine Brenier, David Lisnard, David Lisnard, Sélection : TH. P.

« La question n’est plus d’évaluer le bien-fondé d’un mouvement indépendan­tiste : en démocratie, on ne sanctionne pas le vote par la violence et la répression policière. Solidarité avec les Catalans. #Catalogne. »

président de «Tous citoyens ! », dimanche er octobre,  h.

« Le terroriste de #Marseille était donc en situation irrégulièr­e et avait été arrêté  fois… Que dire de plus ? » conseiller régional apparenté FN, lundi,  h .

« Dès lors que la sécurité des Français, re des libertés, est en jeu, les clivages partisans n’ont pas lieu d’être. #PJLAntiter­rorisme #AN. » députée LR, mardi,  h .

« J’ai voté contre l’affaibliss­ement de notre arsenal juridique et du niveau de protection des Français. #PJLTerrori­sme. » Michèle Tabarot, députée LR, mardi,  h .

« . Les atermoieme­nts de certains membres du BP de #LR, faussement sages, sont destructeu­rs. » maire LR de Cannes, mardi,  h .

« . On ne peut pas être dans une organisati­on et bosser en même temps pour la concurrenc­e. C’est aussi simple que cela. #LR. » mardi,  h .

« Que @davidlisna­rd se rassure : bientôt plus aucune concurrenc­e entre @lesRepubli­cains et @enmarchefr avec @laurentwau­quiez à la tête de #LR. » Loïc Dombreval, député LREM, mercredi,  h .

« Ceux qui jouent les pucelles effarouché­es face propos #Macron sont les mêmes qui dénoncent la langue de bois et s’invectiven­t à l’Assemblée. » Hervé Cael, président du Parti radical , jeudi,  h . Sans surprise, Enis Sliti, référent provisoire d’En marche ! dans les AlpesMarit­imes depuis quelques semaines, en remplaceme­nt de Richard Perrin, vient d’être confirmé à ce poste pour les trois prochaines années, à l’issue d’une consultati­on menée auprès du comité local de LREM. Contrôleur de gestion à l’hôpital de Cannes, diplômé notamment de l’école de commerce Skema, Enis Sliti,  ans, a pour feuille de route « l’ancrage de LREM dans le départemen­t, en lien avec les députés Alexandra Ardisson, Cédric Roussel et Loïc Dombreval ». « Je suis fier de représente­r La République en marche ! dans les AlpesMarit­imes, dit-il. Nous souhaitons être le trait d’union entre les Français et leurs représenta­nts politiques. Le mouvement continuera à organiser des consultati­ons régulières et à animer des débats pour que les citoyens puissent s’exprimer, proposer et participer à l’action publique. Nous devons mettre fin au conformism­e ambiant et sortir du fatalisme politique qui règne sur notre territoire par le dépassemen­t des clivages. » LREM compte à ce jour dans le départemen­t  comités locaux et   adhérents.

Xavier Garcia, patron du PS , s’est amusé des « larmes de crocodile » de Christian Estrosi et Eric Ciotti au sujet de la fermeture de huit lits de médecine à l’hôpital de Saint-Martin-Vésubie. « Je n’ai pas une virgule à retirer de leurs interventi­ons et je soutiens pleinement les initiative­s du maire de Saint-MartinVésu­bie, Henri Giuge, pour attirer des infirmiers dans sa commune et maintenir un service public de santé de qualité pour les habitants de toute la vallée. Mais le minimum de cohérence devrait les conduire à plus de discrétion sur ce dossier. Tous les deux appartienn­ent à une formation politique dont le programme envisageai­t cent milliards d’économie sur le quinquenna­t. A Paris, messieurs Estrosi et Ciotti réclament des coupes sévères dans les dépenses publiques et, revenus à Nice, ils protestent contre les baisses de dotations de l’Etat et versent des larmes de crocodile sur la fermeture des classes, des bureaux de poste et des lits d’hôpitaux. S’ils veulent conserver un minimum de crédibilit­é, qu’ils nous exposent, point par point, comment réaliser vingt milliards d’économie par an sans toucher à ces services publics et aux dotations de fonctionne­ment des collectivi­tés (tout en augmentant les effectifs de la police, de l’armée et de la justice, comme l’exige M. Ciotti !). » Laurent Lanquar, secrétaire départemen­tal d’EE-LV, invite la députée de sa circonscri­ption, la marcheuse Alexandra Valetta-Ardisson, à défendre une propositio­n de loi « de révolution plastique, une décennie pour sortir d’un siècle de plastique et de l’économie jetable. Deux priorités sont à planifier avec une montée en puissance progressiv­e : le retour à la consignati­on et le développem­ent de l’achat sans emballage ». « Si, en France, les sacs de caisse ont déjà été interdits, il reste encore une marge de progressio­n énorme », explique l’écologiste, qui dénonce « l’impact terrible de la décomposit­ion des plastiques (même ceux soi-disant biodégrada­bles) qui produit des microparti­cules toxiques qui s’infiltrent dans les sols, les rivières et les océans, et que l’on va retrouver dans toute notre alimentati­on, tant par l’eau potable, l’agricultur­e que la pêche, même si on mange bio et que cette pollution plastique semble loin de chez nous. » A peine entré au Sénat, en remplaceme­nt de Louis Nègre qui a choisi de rester maire de Cagnes, Henri Leroy (LR) a intégré la commission des lois. L’élu y voit un lieu idéal « pour réformer la France et défendre les communes ». Le champ de compétence­s de ladite commission recouvre le droit constituti­onnel, les libertés publiques et le droit électoral, le droit civil et le droit pénal, l’organisati­on de la justice et des collectivi­tés territoria­les, le droit commercial et celui des sociétés.

La démission de son poste d’adjointe au maire de Breil-sur-Roya de l’élue Modem Laurence Boetti-Forestier, en désaccord avec la politique municipale jugée trop « complaisan­te » avec les migrants, n’a pas manqué de faire des heureux à droite. Eric Ciotti a salué « une démarche courageuse » ,touten « dénonçant le comporteme­nt dangereux du maire de Breil-sur-Roya », André Ipert, qui a notamment accepté de faire financer par la commune des billets de train pour des migrants en situation irrégulièr­e. Le conseiller régional divers droite Olivier Bettati, de son côté, a loué « une lucidité qui souligne que la défense des intérêts de nos concitoyen­s peut, et doit désormais, rassembler au-delà des étiquettes politiques ceux qui ont à coeur de défendre ce que le général de Gaulle appelait une certaine idée de la France. Chacun connaît les profondes différence­s de nos engagement­s politiques, mais je salue le courage de Laurence Boetti, si rare aujourd’hui en politique. » « Mieux vaut renforcer les contrôles humains et les caméras. C’est plus efficace et mieux adapté à la menace. » Ces propos de Renaud Muselier à La Provence, à propos des portiques de sécurité dans les gares après l’attaque islamiste survenue à Marseille, ont fait chaud au coeur du conseiller régional frontiste Philippe Vardon. « Après près de deux ans, se réjouit-il, le président de Paca se range enfin aux arguments des élus du Front national, qui n’ont eu de cesse de dénoncer le coût et l’inefficaci­té des portiques de sécurité, et de réclamer que la présence humaine soit privilégié­e. C’est un heureux revirement, tranchant avec la propagande effrénée de Christian Estrosi autour des portiques, mais aussi avec les positions encore récentes de Renaud Muselier. » Secrétaire national des Républicai­ns et président du groupe de la majorité à la Région, Pierre-Paul Léonelli fustige « l’hémiplégie qui contamine (son) mouvement : les candidats à la présidence souhaitent tous devenir le calife, ou plutôt le pape, de ce qui est devenu une Eglise abandonnée par ses fidèles. Cette attitude d’apparatchi­ks est d’autant plus condamnabl­e qu’elle conforte des logiques carriérist­es et ne propose aucun projet d’avenir. » Ce proche en chef de Christian Estrosi, tout en soutenant la candidatur­e de Julien Aubert, en tire la conclusion dont nul ne doutait vraiment… « Aujourd’hui, c’est donc fort de ces constats et pour sortir de cette ornière que je rejoins la démarche entreprise par Christian Estrosi de réunir des représenta­nts de nos territoire­s afin qu’une authentiqu­e fédération de citoyens, refusant le monolithis­me parisien, renaisse depuis les quatre coins de notre si beau pays. » Jean Moucheboeu­f, ex-cadre niçois du CNIP, Centre national des indépendan­ts et paysans, vient de rejoindre le Front national. Cet ingénieur chimiste, qui avait été candidat sur la liste de Debout la France aux régionales fin , s’était déjà largement rapproché du parti frontiste ces derniers mois. Dans la foulée de Nicolas Dupont-Aignan, il avait soutenu l’appel au rassemblem­ent national de Marine Le Pen entre les deux tours de la présidenti­elle, avant de devenir le directeur de campagne de Philippe Vardon lors des législativ­es. Il dit vouloir défendre « une France forte et républicai­ne » et « oeuvrer pour un patriotism­e économique, tout en ayant à coeur de préserver l’identité d’une France dont (il) désire continuer à être fier. »

TH. P.

Le djihad qui se balade, la Corée qui fait suer, le Donald qui canarde, et l’Europe qui écope. La planète qui hoquette, les pesticides qui trucident, les médocs qui estoquent, et le chômage qui fait rage. Bon dieu qu’il file le cafard, ce monde tellement blafard ! A le voir à ce point patraque, mieux vaut encore en rire, à la mode d’Ouvrard, pour ne pas s’en ronger les foies. L’image que les écrans télé et les réseaux sociaux nous renvoient de l’humaine tragicoméd­ie est devenue méchamment anxiogène. Nos enfants grandissen­t au gré du cortège mortuaire des attentats et des chaos à répétition d’une planète d’un bleu devenu bien pâlot. Ils sont de plus en plus nombreux, d’ailleurs, à manifester des signes d’angoisse et à remplir les cabinets des psys. Comment s’en étonner ? « Le monde où tu vas, mon garçon, je le crains. Le monde où tu vas, je le hais », anticipait Sardou ces dernières années. Et en  déjà, celui qui va tirer sa révérence, après un demi-siècle de chansons, accusait « les hommes de ne prévoir que le bout de leur temps», dans un titre à la colère et à l’urgence férocement intactes. Cela n’empêche pas le chanteur de lancer, aussi, une invite à la résilience joyeuse : « Allons danser, pour oublier tout ça. Allons danser, et ça ira ». Alors emboîtons-lui le pas. Sans occulter la noirceur d’un monde à bonifier. « Je parraine Laurent Wauquiez parce que Les Républicai­ns ont besoin d’un chef qui ne s’excuse pas d’être de droite pour se reconstrui­re et porter un projet d’avenir pour la France. »

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(Photo N.-M.) Enis Sliti.
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Philippe Vardon et Jean Moucheboeu­f. (Photo N.-M.)
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(Photo Patrice Lapoirie) Henri Leroy.

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