Nice-Matin (Cannes)

Peut apporter un territoire « On regarde le territoire » « Accompagne­r les particular­ités »

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« 95% du chiffre d’affaires de GRDF est régulé. GRDF est le distribute­ur de gaz naturel en France. 25 % de la facture revient à GRDF ; 75 % au fournisseu­r. Mais on regarde aussi nos territoire­s d’implantati­on. Notre stratégie de développem­ent s’appuie sur l’environnem­ent économique, mais aussi l’environnem­ent politique et sociétal. GRDF a pris trois axes de développem­ent : faire du gaz vert à partir des déchets ménagers, déchets de l’industrie, des stations d’épuration. Un autre volet : le développem­ent du carburant au gaz, sur le marché du poids lourd. On a concrétisé une relation tripartite entre Veolia, la communauté de Var-Estérel Méditerran­ée et GRDF pour injecter du gaz renouvelab­le sur le territoire de Fréjus- Saint-Raphaël. On travaille avec d’autres agglomérat­ions et sur le développem­ent de la mobilité propre. Aujourd’hui, on va vers des solutions propres. Erick Mascaro, GRDF. » « Le Crédit Agricole a toujours accompagné la viticultur­e, l’agricultur­e dans son ensemble. On s’est posé surtout dans le cadre des leviers de développem­ent. On s’est interrogé sur les mutations auxquelles les entreprise­s étaient soumises. Des mutations liées aux contrainte­s environnem­entales, à l’export, au digital. Les entreprise­s doivent s’adapter pour ne pas mourir. On a mis en place la Banque des entreprene­urs pour avoir une offre dédiée, on a un service de proximité pour tous les profession­nels avec un conseiller dédié et des spécialisa­tions au centre d’affaires de Brignoles. Une formation régulière est effectuée auprès des collaborat­eurs. On a voulu être la « On a une stratégie globale et dans le même temps notre ancrage territoria­l est fort. On regarde les spécificit­és. On est, de fait, fortement sollicités. Que l’on soit viticulteu­r ou acteur du tourisme, on a besoin d’accéder au haut débit. Cela passe par des décisions qui vont au-delà des déploiemen­ts sur les principale­s villes. S’il y a un axe autoroutie­r important, on va couvrir en très haut débit mobile parce qu’on sait que c’est un axe de communicat­ion important. On a intérêt à renforcer la couverture mobile des plages. Dans le Centre Var, on a étudié là où il y avait une appétence et des déficience­s de couverture. On vient d’ouvrir sur Gonfaron la téléphonie G et nous avons inauguré les premiers clients à Taradeau. On était plutôt sur la fibre. On va faire une annonce sur Les Arcs prochainem­ent. Au Capitou, banque la plus connectée à notre territoire. On a un indice de relation clients très bien placée. » Orange couvre plus de  % des besoins en fibre des grandes entreprise­s. On est en plein appel d’offre sur le projet Intiative publique. On est en discussion pour savoir comment on va desservir le viticulteu­r qui est en zone rurale et dont l’accès à l’internatio­nal passe par le numérique. Cela fait partie des besoins auxquels Orange doit répondre. » « Sur le secteur viticole, on part de zéro chez Bpifrance. On ne connaît pas très bien ce secteur d’activité et n’avons pas d’expertise comme on peut en avoir sur le secteur hôtelier ou encore la santé, l’énergie qui sont de par notre histoire des domaines que l’on Laure Dugenne, maîtrise. En revan- Bpifrance. che, on est très ouvert et désireux d’apprendre à connaître ce secteur, sachant que tous les dispositif­s de Bpi peuvent parfaiteme­nt s’adapter au secteur viticole.» « On est totalement partenaire sur le développem­ent économique des territoire­s. Les investisse­urs veulent être assurés de trouver de la main-d’oeuvre formée ou prête à être formée. Chaque agence, chaque départemen­t établit son propre diagnostic territoria­l composé des données socio-économique­s. On identifie aussi les partenaria­ts existants et ceux à développer. On analyse en permanence les services de Pôle Emploi pour améliorer les services. Ce diagnostic est utilisé pour déterminer les actions prioritair­es pour l’année suivante. On communique auprès des maires et nouveaux élus sur la typologie de la maind’oeuvre afin qu’ils puissent anticiper par rapport à des projets. Cela nous permet aussi de donner des priorités sur les financemen­ts de formation. Nos actions sont liées aux Marie-José besoins et aux évolutions Perez, du territoire. » Pôle Emploi. « Ça fait 160 ans qu’on permet l’urbanisati­on. On est aussi extrêmemen­t régulé. Comment gère-t-on la transition énergétiqu­e ? Comment on regarde les enjeux spécifique­s à chaque territoire ? Le groupe Veolia a travaillé pour que les services publics soient plus sobres. On essaie de faire de l’économie circulaire. Par exemple, avec EDF, on a fait des clusters afin d’optimiser le fonctionne­ment de nos usines. Dans le Var, on a construit des usines surdimensi­onnées pour assurer l’été. On a développé des technologi­es avec ERDF pour savoir faire tourner les usines en fonction des besoins. On a travaillé sur le réemploi des calories, l’optimisati­on de Emmanuel Plessis, l’eau potable. Dans la transition énergétiqu­e, Veolia Eau. on a fabriqué de l’eau de process. On a des usines qui ont optimisé de 85 % leur consommati­on d’eau potable. On travaille sur l’économie circulaire, la transition énergétiqu­e et les services écosystémi­ques » « A l’UPV, nous sommes très attentifs aux particular­ités du territoire, et je dirais même des territoire­s. Par essence, l’union patronale a une assise nationale, régionale et départemen­tale. Dans le Var, nous essayons d’aller encore plus loin dans la déclinaiso­n territoria­le de notre action en ayant une vision par bassin économique. Les particular­ités de chaque bassin peuvent encore être travaillée­s pour créer du développem­ent économique. Etre au plus près permet de mieux représente­r, de mieux accompagne­r les entreprene­urs et d’engager des actions, en complément des branches profession­nelles. En gardant l’emploi et l’insertion dans le viseur. »

 ??  ?? Laurent Blasco, Crédit Agricole Provence Côte d’Azur. Laurent Londeix, Orange Paca. Les échanges du Club de l’Eco de Var-matin ont été suivis d’une dégustatio­n animée par la Maison des vins Côtes de Provence, implantée aux Arc-sur-Argens. L’AOC représente   hectares sur trois départemen­ts (, et ),  millions de bouteilles vendues chaque année dans le monde entier,  % de rosé ; % de rouge et  % de blanc,  caves particuliè­res et  coopérativ­es. L’AOC a été reconnue en . Philippe Lemaire, UPV.
Laurent Blasco, Crédit Agricole Provence Côte d’Azur. Laurent Londeix, Orange Paca. Les échanges du Club de l’Eco de Var-matin ont été suivis d’une dégustatio­n animée par la Maison des vins Côtes de Provence, implantée aux Arc-sur-Argens. L’AOC représente   hectares sur trois départemen­ts (, et ),  millions de bouteilles vendues chaque année dans le monde entier,  % de rosé ; % de rouge et  % de blanc,  caves particuliè­res et  coopérativ­es. L’AOC a été reconnue en . Philippe Lemaire, UPV.
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