MOUGINS Associations : deux salles inaugurées à l’Aubarède Le Magnificat de Venise à Buenos Aires demain à Scène
L’ancienne mairie annexe de l’Aubarède n’est plus. Elle fait place désormais à deux salles associatives fraîchement rénovées par les équipes municipales. Décidément, les associations sont gâtées ces temps-ci. Le ruban inaugural de la Maison des Associations de Tournamy vient à peine de retomber, qu’on en coupait déjà un autre, mercredi soir, au 150 avenue Lamartine. Et, quand on fait l’addition des nouvelles salles disponibles et la soustraction des anciennes attribuées à d’autres usages, le bilan est positif. « Cela fait deux salles de plus dans le nouveau parc », selon Enisse Ben Amara, le responsable municipal des travaux.
Deux salles de m
Quant à l’ancienne mairie, construite dans les années 80, « elle n’avait plus la même utilité qu’avant au regard de sa faible fréquentation », a expliqué le maire, Richard Galy. Sa disparition est aussi en cohérence avec la nouvelle politique municipale axée sur le regroupement des services Pour ce premier concert de la saison, Scène 55 reçoit, demain à 20 h 30, le Choeur régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dirigé par Michel Piquemal, qui est accompagné par les cordes de l’Orchestre de Cannes. Les deux ensembles joueront le Magnificat, oeuvre immense de Vivaldi basée sur le texte liturgique éponyme de l’Evangile, et qui établit sa renommée de son vivant. L’oeuvre sera habillée de musiques composées à des époques et des lieux différents – musique baroque en Italie et musique contemporaine en Argentine – pour constituer le nouveau chef-d’oeuvre de l’argentin Martin Palmeri. Six administratifs dans le projet Coeur de Vie. Les travaux de rénovation, d’un coût de 50 000 euros, ont dégagé deux salles de chorus structurent l’oeuvre (Magnificat, Et misericordia, Fecit potentiam, Deposuit potentes, Suscepit Israel, Gloria Patri), et encadrent trois arias aux tournures mélodiques et rythmiques proches de celles utilisées par Vivaldi dans ses opéras.
Le tango pour sublimer le message
Ce chant de louanges à la Vierge, au style majestueux, est empreint de lyrisme et d’une tension dramatique. Le Et misericordia a d’ailleurs été rapproché de la Messe en Si mineur de Bach ou de la Messe en Ut mineur de Mozart. Le compositeur 47 m2, avec « aménagements modernes, parquets, insonorisation, éclairage LED, équipement PMR » .La salle réservée aux associations d’anciens combattants, située en contrebas du même bâtiment, est, elle, conservée à l’identique. Pour fêter l’événement, des nombreux responsables associatifs avaient répondu à l’invitation du maire, lui-même accompagné de plusieurs élus, dont Françoise Duhalde-Guignard et Christian Rejou. Après le dévoilement de la plaque, la visite et l’allocation du maire, la réunion s’est terminée par une dégustation de petits fours et des rafraîchissements. I.V. argentin – dont l’oeuvre phare est le Misatango – a choisi de se servir du tango pour sublimer le message religieux. Sur des rythmes envoûtants et des harmonies audacieuses, l’orchestre à cordes, complété par un piano et un bandonéon (instrument emblématique du tango ) apporte une touche inimitable et donne à cette oeuvre une tonalité tragique. Le spectacle, de grande qualité, a voyagé au Carnegie Hall de New York, pour les 20 ans de la Misatango. C’est à ne pas manquer !