L’AS Cannes n’a pas le choix
Premier tournant de la saison avec la réception de Gémenos
Ce soir e(18h), l’AS Cannes (4 ) joue un match - déjà - important. A l’occasion de la 6e journée de National 3, les joueurs de Michel Pavon et Michaël Marsiglia reçoivent l’AS Gémenos (9e) au stade Pierrede-Coubertin. Une rencontre où les Cannois devront réaliser un résultat positif, s’ils ne veulent pas se voir décrocher au classement.
Des motifs d’espoir
Si l’AS Cannes reste sur deux défaites consécutives - à Aubagne en championnat puis face à Martigues en Coupe de France - les supporters peuvent légitimement espérer pour le match de ce soir. « Il faut que l’on garde l’état d’esprit de la semaine dernière face à Martigues, explique Michaël Marsiglia, co-entraîneur de l’équipe avec Michel Pavon. La défaite était encourageante, les joueurs se sont battus. Ils doivent comprendre que l’état d’esprit qu’ils ont eu n’est pas exceptionnel : ils doivent l’avoir à chaque match ! ». Pour se préparer, le staff ascéiste n’a pas hésité à mettre en place une semaine d’entraînement axée sur la performance sportive, mais également sur l’aspect humain. « Cette semaine, on a été très proches des joueurs, reprend Marsiglia. Les entraînements étaient intensifs, les joueurs ont répondu présents. On sent qu’ils sont vraiment concernés ». En face, c’est une équipe de Gémenos à la recherche de son premier succès qui se rend à Coubertin. Mais une équipe accrocheuse qui a obtenu deux nuls consécutifs face à Ajaccio II (3-3) et Gallia Club Lucciana (1-1) lors des deux dernières journées de championnat. Une formation bucco-rhodanienne bien connue des Cannois puisque les deux clubs évoluaient en DH et DHR ces dernières années. Si elle veut repartir de l’avant, et stopper la minispirale de défaites qui se met en route, l’AS Cannes n’a donc pas le choix : réaliser un résultat positif. Face à Gémenos, les Rouge & Blanc compteront sur une infirmerie qui commence enfin à se vider, mais surtout sur une grande motivation. Ils s’appuieront sur leur vitesse d’exécution et leur stratégie tactique pour l’emporter. « Nous devons rejouer de l’avant, comme nous le faisions auparavant », conclut Michaël Marsiglia.