Un Niçois extradé d’Italie pour répondre de cambriolages
L’affaire, racontée par nos confrères de La Dépêche du midi, débute à l’été 2016 en Haute-Garonne. À Buzet-sur-Tarn, une femme victime d’un cambriolage en pleine nuit est menacée par le malfrat, armé d’un taser. Ce dernier parvient à prendre la fuite au volant du véhicule de sa victime. Mais sur les lieux du forfait, il laisse aux enquêteurs ADN et empreintes digitales. Les gendarmes parviennent à remonter la piste du cambrioleur : un homme de 35 ans domicilié à Nice. Un juge d’instruction toulousain ouvre alors une information judiciaire. Perquisitionné, son domicile niçois confirme les soupçons : les forces de l’ordre y retrouvent plusieurs objets signalés comme volés (véhicules, matériel informatique…) Après quelques recherches, les enquêteurs retrouvent la trace du Niçois… dans une prison italienne, où il est incarcéré en septembre 2016 pour des faits similaires, aggravés par un port d’arme.
Des forfaits jusque dans l’arrière-pays?
Extradé, il est auditionné en France où il reconnaît tous les délits qui lui sont reprochés: six cambriolages ou home-jackings, et le vol de cinq voitures (dont trois ont été incendiées). L’homme sévissait entre la HauteGaronne et les Alpes-Maritimes, où il serait passé à l’action à Nice, Cagnes-sur-Mer ou Villars-sur-Var. Incarcéré en Haute-Garonne, il devra prochainement répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Toulouse.