Nice-Matin (Cannes)

Rony, dis-moi oui

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SUBASIC : sauvé par son poteau sur une tête de Tousard (6’) et une frappe de Mariano (71’), il est trop lent face à Mariano où il met un temps fou à se mettre en marche avant de voir sa relance contrée atterrir sur son montant (8’). La chance a finalement tourné en fin de match avec ce coup-franc de Fekir qu’il anticipe mal. Le Croate pensait sauver la maison sur cette frappe de Mariano qu’il sort du bout du pied (67’) mais c’était avant le dernier coup de patte de Fekir.

TOURÉ : décidément, le duel aérien ne lui réussit pas trop en ce moment car il se fait manger par Tousard sur le poteau lyonnais (6’). Après des débuts timorés, il a essayé de prendre son couloir après la pause, sans faire de grosses différence­s. Aouar l’a bien ennuyé.

GLIK : le Polonais se fait déposer par Fekir sur l’ouverture du score, ce qui résume sa première mi-temps très moyenne. Un sacré duel avec Mariano. Il aurait pu être sanctionné d’un penalty sur une main dans la surface (28’). Mieux après la pause où on a retrouvé le guerrier mais on est encore loin du monstre défensif de l’an dernier.

JEMERSON : il a enquillé les kilomètres durant la trêve mais n’a participé à aucun des deux matches du Brésil, c’est donc un Jemerson « jetlagé » mais en forme qui a tenu sa place, hier. Il est statique sur le deuxième but lyonnais et s’est fait sacrément bouger. Comme Glik, il doit retrouver son niveau.

KONGOLO : aligné à gauche, où il avait pris l’eau face au PSG en juillet, le Batave était surtout là pour amener de la densité défensive sur son couloir face au duo TeteTraoré mais il laisse Mariano dans son dos sur l’ouverture du score et oublie Fekir sur le deuxième. Il est au départ de l’égalisatio­n mais a trop souvent laissé un boulevard dans son dos. Un match compliqué où tout n’est pas à jeter non plus.

MOUTINHO : brillant en début de semaine avec son équipe nationale au coeur d’un 4-4-2 à plat, le joueur le plus expériment­é du onze de départ n’a pas spécialeme­nt brillé dans un match où l’ASM a souvent sauté la case milieu de terrain. Très neutre.

MEÏTÉ : il avait une bonne carte à jouer, lui qui ne pesait que 6 minutes en Ligue 1 cette saison avant le coup d’envoi. Plutôt fin dans ses prises de balle, son binôme avec Moutinho n’a jamais vraiment existé.

LOPES : discipliné, il continue d’enchaîner les titularisa­tions alors qu’on lui prédisait un retour rapide sur le banc. En confiance, il va battre Lopes tout seul à la sortie d’un bon appel et décale Traoré sur le deuxième. Ses matches sont de plus en plus sérieux et aboutis. Et en plus, il commence à avoir des stats. Dommage pour lui, son match ne ramène aucun point…

TRAORÉ : deux ans après sa grave blessure à la cheville, le Malien retrouvait le onze de départ dans un gros match et à un poste de numéro 10. Du mal à se mettre dans le sens de la marche mais il a quelque chose dans ses prises de balle et utilise plutôt bien le ballon. Une bonne tête boxée par Lopes (33’) et surtout un missile qui perfore le portier lyonnais pour égaliser. Il manque le but du 3-2 alors qu’il a le but grand ouvert face à lui (63’). Remplacé par Tielemans.

LEMAR : titulaire avec l’équipe de France mardi contre la Biélorussi­e, le gaucher a besoin de jouer pour retrouver le rythme et ça s’est vu avec une première période très discrète. Il a besoin de retrouver du jus même s’il n’est pas loin de trouver le chemin des filets sur une sortie hasardeuse de Lopes (55’). Remplacé par Boschilia, qui faisait ses grands retours en Ligue 1 depuis sa grave blessure au genou en février.

BALDÉ : recrue la plus chère de l’été, le Sénégalais avait une carte à jouer avec sa première titularisa­tion. Seul en pointe, ce qui n’est pas forcément sa force, il est décisif sur l’égalisatio­n en lançant parfaiteme­nt Lopes à la sortie d’un contrôle orienté merveilleu­x. Dès qu’il a eu un peu d’espace, il a apporté le danger. Pas loin de marquer son premier but (55’). Remplacé par Carrillo qui commet la faute qui amène le but de Fekir.

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