Nice-Matin (Cannes)

VOLLEY NVB, c’est prometteur

Victorieux de Toulouse avec la manière, hier soir, les Niçois ont démontré qu’il faudrait probableme­nt encore compter sur eux cette saison

- PHILIPPE HERBET

Il est des raccourcis qu’il vaut mieux ne pas emprunter. Mais, si comme le prétendait André Malraux, le futur est un présent du passé, alors on peut d’ores et déjà prédire à cette équipe de Nice un avenir radieux. En tout cas dénué de toute mauvaise surprise. Évidemment, il est encore bien trop tôt pour tirer de quelconque­s enseigneme­nts Un grand ouf de soulagemen­t. C’est ce qu’on a pu voir sur le visage des joueurs du Cavigal, après une partie qui aurait dû être plus simple que le score final ne montre. Les Niçois montrent d’entrée de jeu plus d’envie que leur adversaire du soir. Deux réalisatio­ns lancent le Cavigal, qui parvient à mettre en place une défense discipliné­e, bien aidé par l’apport d’Asier Antonio Marcos. Son expérience aide ses sur le potentiel réel de cette équipe, mais n’en demeure pas moins que débuter la saison par un 3-0 face au dernier finaliste du championna­t de France ne peut qu’inciter à l’optimisme. Même si, pour être

(e coéquipier­s, tout comme la créativité retrouvée de Markus Mork, particuliè­rement en jambe hier soir. Limoges tient grâce à Gueridot (5 arrêts en première mi-temps). Il ne peut rien sur un tir limpide de Ruben Montavez Molinos, tout juste remis pour aider ses coéquipier­s (5-3, 7’). Sa présence comble en partie la blessure de Tourraton, qui fait office d’adjoint en tribune derrière Roura Fernandez pour pousser ses amis. tout à fait honnête, Toulouse a affiché, hier soir, quelques signes inquiétant­s, et produit un volley indigne de son statut actuel… D’ailleurs, pas question de s’enflammer du côté de Mladen Kasic qui, s’il se montrait Une recette qui fonctionne, à l’image de Pol Sastre. Le portier espagnol multiplie les parades, et se permet même le luxe de marquer dans les cages vides limougeaud­es (8-6, 13’). Un dernier but au buzzer du pivot Oriol Rey montre bien lque la «gnac» est dans le camp des Niçois (14-11).

Guillermin libérateur

La seconde période redémarre de la plus belle manière avec trois réalisatio­ns d’affilée qui permettent au Cavigal d’avoir son plus grand écart du match (1711, 37’). Dix minutes où Limoges n’existe pas. La base arrière niçoise ne donne pas beaucoup de possibilit­és de frappes faciles, et Sastre est là pour faire le boulot derrière. Markus Mork continue de pousser son équipe en phase offensive (20-14, 43’). satisfait du résultat, tenait aussi, à chaud, à relativise­r. « Toulouse se présentait sans son meilleur libéro, ce qui a changé pas mal de choses au niveau de la réception. Et puis, sur quelques points, relativeme­nt faciles, On ne voit plus trop à ce moment de la partie comment les deux points pourraient échapper au Cavi’. La réussite est même bien au rendez-vous lorsque Dude trouve le poteau de Sastre alors qu’il est en position idéale sur un contre. Mais c’est au moment où ce dernier se fait sanctionne­r par on n’a pas su concrétise­r. Ce sont des choses qu’il nous reste à travailler ».

Les recrues à la hauteur

Néanmoins, parmi les points positifs à relever, les nouveaux venus - Tupchii, Koncilja, et Bartos en tête – ont à l’évidence déjà trouvé leurs marques. Même si la cohésion du groupe reste encore imparfaite et qu’il a parfois semblé compliqué de maintenir le même niveau de jeu dans la durée. « Mais je suis néanmoins satisfait de ce résultat, poursuit l’entraîneur niçois. Cela nous donne un peu d’air avant notre déplacemen­t à Tours, le week-end prochain ». Mais toutefois de prévenir : « Dans des matches plus chauds que celui-là, il faudra éviter de s’énerver pour des choses stupides. Sinon, on se condamne nous-mêmes. Parce que lorsqu’on a quatre points d’avance, on doit conclure et ne pas faire autant d’erreurs que ce soir... » À bon entendeur...

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(Photo Gino Antomarchi)  journée e Bien joué le Cavi.

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