Nice-Matin (Cannes)

Ça tweete La phrase

- Jean Leonetti, David Lisnard Éric Ciotti, Fabienne Keller, Christian Estrosi,

« Mort de Jean Rochefort un artiste plein d’humour et d’élégance et un je-ne-sais-quoi de nostalgie d’une #France que j’aime. » maire LR d’Antibes, lundi,  h .

« Taxer des “signes ostentatoi­res de richesse” pénalise les comptes publics, nous renvoie à  et au démago monde très ancien socialiste. » ,maireLR de Cannes, mardi,  h .

« “La France audacieuse”n’a ceci d’audacieux que de vouloir ramener les élus de droite et du centre à EM ! pour mieux diviser ! Il fallait oser ! » Lionnel Luca, maire LR de Villeneuve-Loubet, jeudi,  h .

« Ce qui s’est passé à Lyon est extrêmemen­t grave, mais c’est injuste de faire payer uniquement le préfet. » mercredi,  h .

« Nul doute que @cestrosi saura rassembler largement en créant dans son mouvement un collège de qq audacieux parlementa­ires. » Loïc Dombreval, député LREM, mercredi,  h .

« Ambiguité ac le @FN_officiel il est grd temps de clarifier! Merci @cestrosi de poser cette question essentiell­e pr nos valeurs et l’avenir ! » sénatrice LR du Bas-Rhin, mercredi,  h .

« J’aurais voté la réforme de l’#ISF, c’est une réforme courageuse. C’est une réforme de droite. » vendredi,  h .

« Les adhérents et sympathisa­nts de @SensCommun ont leur place à nos côtés ! » Philippe Vardon, conseiller régional FN niçois, vendredi,  h .

Sélection : F. M. Entre Eric Ciotti et Caroline ReversoMei­nietti, la candidate marcheuse, la campagne des législativ­es avait été sans concession dans la première circonscri­ption des Alpes-Maritimes. Virile, mais loyale cependant. Au point que Caroline Reverso a salué, lundi dans nos colonnes, « un candidat clair sur ses idées » et « une campagne propre et digne ». En retour, Eric Ciotti a remercié son adversaire malheureus­e pour ses propos, évoquant lui aussi « une campagne toujours propre et digne, sauf de la part de certains de mes anciens amis ». Et toc, d’une pierre deux coups ! Dans ce joli tableau, ne manque que Christian Estrosi pour tenir la chandelle. Le départ de la majorité municipale breilloise de l’élue Modem Laurence Boetti-Forestier, en désaccord avec une politique jugée trop « complaisan­te » avec les migrants (nos éditions de lundi), lui a valu en retour un courrier cinglant du maire, André Ipert. « Depuis le début du mandat, lui écrit-il, vous avez à maintes reprises mis en cause les décisions prises par la majorité municipale. On ne peut prétendre faire partie d’une majorité tout en essayant de concourir à son échec… Ce deuxième abandon, après votre démission d’adjointe, est l’aboutissem­ent d’un comporteme­nt individual­iste et incohérent, dans la mesure où vous avez approuvé quasiment toutes les propositio­ns faites en conseil municipal. » Sur le fond, le maire de Breil explique par ailleurs que si la commune a pris en charge, le  juin, à titre exceptionn­el, des billets de train pour le transfert d’un groupe de migrants vers Nice, c’est justement « pour qu’ils ne s’installent pas sur un terrain communal et y créent une sorte de camp, qui se serait vite transformé en annexe de Vintimille ». Il dénonce en conclusion, chez sa désormais opposante, « une attitude politicien­ne qui s’inscrit dans un objectif électorali­ste à moyen terme ».

Lors des questions au gouverneme­nt, mardi, le député LR Eric Pauget s’est ému du « départ précipité des soixante militaires de l’opération Sentinelle qui étaient jusqu’ici basés sur Antibes, indispensa­bles face à la menace terroriste qui demeure ». La ministre des Armées, Florence Parly, lui a répondu en substance que « le gouverneme­nt ne baissait pas la garde face au terrorisme », et que l’effectif global de sept mille soldats du réseau Sentinelle, pouvant être étoffé jusqu’à dix mille en fonction des circonstan­ces, n’était pas modifié, « mais simplement rendu plus flexible, plus mobile, plus réactif, en préservant un effet de surprise indispensa­ble ». Une réponse qui n’a pas satisfait le député antibois, laissé à ses craintes. « Ce qui change, c’est la manière dont on utilise cet effectif et notamment le nombre de militaires mobilisés pour des événements ponctuels, nombre qui est devenu variable… C’est bien là que réside le problème face à une menace puissante et par nature imprévisib­le. La poursuite de la mobilisati­on totale des militaires de l’opération Sentinelle, particuliè­rement en direction des lieux et des territoire­s à forte affluence touristiqu­e, est essentiell­e. » Dans le sillage d’Eric Ciotti, la plupart des parlementa­ires LR azuréens ont apporté leur parrainage à Laurent Wauquiez dans la course à la présidence des Républicai­ns (voir nos éditions du  octobre). De nombreux maires ont également fait de même, tout comme une majorité de militants. C’est dans la e circonscri­ption, celle de Michèle Tabarot, qu’a été collecté le plus grand nombre de parrainage­s pro-Wauquiez dans le départemen­t, près de . Laurent Wauquiez sera d’ailleurs dans les Alpes-Maritimes le  octobre. A Mandelieu, chez un autre de ses soutiens, le sénateur-maire Henri Leroy. Il y tiendra un meeting à l’Espace congrès, à partir de  h. Les parlementa­ires azuréens touchés par la loi sur le non-cumul des mandats régularise­nt, les uns après les autres, leur situation. Récapitulo­ns… Michèle Tabarot a passé la main à Yves Pigrenet à la tête de la mairie du Cannet. Eric Ciotti a cédé le Départemen­t à Charles-Ange Ginésy, lequel a pour sa part installé Guy Ammirati dans son fauteuil de maire à Péone-Valberg. Bernard Brochand a transmis la direction de la communauté d’agglomérat­ion Cannes - Pays de Lérins à Davis Lisnard et Marc Daunis quitté la vice-présidence de celle d’Antibes - Sophia au profit du maire de Valbonne, Christophe Etoré. Louis Nègre a abandonné son fauteuil de sénateur à Henri Leroy, qui cédera lui-même son poste de maire de Mandelieu à son neveu Sébastien Leroy, lors d’un conseil municipal programmé début novembre. La sénatrice Dominique EstrosiSas­sone n’est plus adjointe à Nice, la députée Laurence Trastour-Isnart ne l’est plus à Cagnes, tandis que la sénatrice Colette Giudicelli n’est plus vice-présidente du Départemen­t. Seule la députée Marine Brenier peut encore conserver son poste d’adjointe au maire de Nice, tant que les recours pesant sur son élection n’ont pas été vidés par le Conseil constituti­onnel. Privés de Fête du Château cet été à Nice, le Parti communiste français et le Front de gauche organisent une Fête de l’Humanité et des Libertés, les  et  octobre à la salle Recroix du Cannet. Au programme notamment, entre expos et animations musicales, un débat (vendredi à  h ) sur le thème « Riposte à Macron, comment gagner ? », autour de Cécile Dumas, responsabl­e départemen­tale du PCF, et un autre (samedi à  h) intitulé « Europe, solidarité, migrants », animé par Marie-Christine Vergiat, députée européenne. Entrée libre les deux jours.

Eric Ciotti et Gérard Collomb ont croisé le fer mercredi à l’Assemblée après le remplaceme­nt du préfet du Rhône, suite à l’attentat de la gare Saint-Charles. « Les préfets ont bon dos. Ils ne peuvent pas être les fusibles de la République », a tonné le député niçois, dénonçant « une attitude simpliste et lâche. On ne peut pas jeter ainsi un haut fonctionna­ire en pâture à la vindicte collective. Pourquoi serait-il plus responsabl­e que le ministre en charge de la sécurité sur notre territoire ? ». Réplique du ministre de l’Intérieur : « Le rapport de l’Inspection générale de l’administra­tion sur les circonstan­ces qui ont abouti à la libération du tueur, en situation irrégulièr­e, était extrêmemen­t sévère. Nous devions prendre nos responsabi­lités. Le préfet a souhaité prendre les siennes, nous ne l’avons pas limogé. Nous voulons simplement une réorganisa­tion totale pour faire face aux défis devant nous. » La députée LR Laurence Trastour-Isnart a adressé à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, une question écrite sur le projet de constructi­on d’un centre pénitentia­ire sur la rive droite du Var. Elle y rappelle que « cette implantati­on au coeur d’une éco-vallée suscite la plus grande hostilité des élus, car elle remet en cause les politiques mises en oeuvre depuis des années en faveur du développem­ent durable et de l’économie verte », mais également que « le préfet a rejeté en janvier le site des Iscles à Saint-Laurent-du-Var, tout comme la municipali­té de Cagnes a voté une motion contre ce projet ». En février dernier, le garde des Sceaux d’alors, Jean-Jacques Urvoas, avait annoncé la création d’une prison de  places entre Saint-Laurent et La Gaude, en parallèle à une réhabilita­tion de l’actuelle maison d’arrêt de Nice.

TH. P.

Je radote, je sais ! Mais le chroniqueu­r politique est confronté à un dilemme macronien qui le rend fou. Il doit, jour après jour, se convaincre de la noblesse de la matière dont il traite. Sans quoi, mieux vaudrait élever des chèvres, loin du grand barnum médiatique. Et, en même temps , si myope soit-il, il voit bien que quelque chose cloche. Que le vernis des pieux discours peine à masquer des ambitions étriquées. Tout pour ma g..., comme pourrait dire Macron dans son langage sans parapet. L’expérience n’arrange rien. Les formules aussi vides que ronflantes n’endorment plus celui que trop de vieilles lunes ont déjà bercé. Les va-et-vient tactiques, les reniements opportuns, les opposition­s surjouées, l’omniprésen­ce compulsive, l’art d’accaparer la lumière, ou mieux d’en priver l’autre, même le meilleur comique de répétition a ses limites. Cette comédie du pouvoir peut encore divertir quand elle s’assortit de résultats. Après tout, Maradona ne jouait que pour sa pomme, passait rarement le ballon (j’en connais d’autres...), et son génie enchantait. Mais la politique n’est pas le foot, justement : on aspire à la voir s’élever au-dessus des pâquerette­s. « Une nouvelle fois, l’Europe est mise à l’épreuve dans son unité. Après des siècles de massacres, la tentation de l’isolement prend le dessus. L’Espagne est une et indivisibl­e. N’en déplaise aux apprentis sorciers qui souhaitent détruire cette unité. Face à cette situation qui semble sans issue, seule l’Europe peut ramener l’apaisement. C’est à l’Union européenne de prendre ses responsabi­lités en se positionna­nt comme la seule arène capable d’unir une Espagne au bord de l’éclatement. »

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 ??  ?? Charles-Ange Ginésy a transmis l’écharpe de maire de Péone-Valberg à Guy Ammirati. (Photo S. Pencenat)
Charles-Ange Ginésy a transmis l’écharpe de maire de Péone-Valberg à Guy Ammirati. (Photo S. Pencenat)
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(Photo J.-F. Ottonello) André Ipert, maire de Breil.
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(Photo S. Botella) Cécile Dumas.

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