Plus de temps à perdre
Battu par Marseille juste avant la trêve et englué dans le ventre mou du classement, l’OGC Nice vise une victoire à Montpellier pour regarder de nouveau vers le haut
Deux semaines se sont écoulées, mais les Niçois n’ont toujours pas bien compris comment ils avaient pu perdre ce match face à l’Olympique de Marseille. « Ça ne va toujours pas », nous a glissé à ce propos Lucien Favre, entre deux portes, le soir de l’inauguration en grande pompe du nouveau centre d’entraînement des Aiglons. Le technicien suisse a tourné de l’oeil en visionnant les buts concédés face à l’OM. « On ne doit jamais perdre ce match, a glissé Favre. Ona pris des buts sans avoir été mis hors de position et nous l’avons payé cher. Mais ça fait partie du jeu, ça arrive parfois, c’est comme ça. Nous avons commis des petites fautes, plusieurs dans la même action. Ce sont des petits détails corrigibles. » Oui, mais à force d’empiler les absences depuis le début de saison, les Niçois se retrouvent empêtrés dans le ventre mou, ce qui calque mal avec leurs ambitions et leur potentiel. Dans un championnat que le Paris Saint-Germain a déjà remporté, il y a encore le temps et la place pour se mêler à la course au podium, à condition de ne plus gâcher. Compte tenu de ce qu’il est capable de proposer par moments, le Gym doit viser haut. Il n’a pas grand-chose à envier à des équipes comme Marseille, Lyon ou encore Bordeaux, avec qui il fera le match cette saison, s’il se remet au plus vite à l’endroit.
Wesley Sneijder toujours à la cave
Cela passe par une victoire cet après-midi à Montpellier, où le PSG s’est cassé les dents en septembre. « Ça veut tout dire », a résumé, comme toujours, Lucien Favre qui n’a pas prévu de bouger son 4-42, ni de sortir Sneijder de la cave. Le Batave, malade en début de semaine mais très adroit devant le but vendredi, ne doit pas être ravi de voir Mahou et Srarfi lui passer devant alors qu’il est écarté du groupe depuis fin août. Suspendu contre Marseille, Jallet retrouve, lui, son côté... gauche, après avoir décroché son billet pour la Russie avec les Bleus. Au milieu, le duo Koziello-Seri part favori. Quant à Mario Balotelli, qui traverse sa meilleure période en rouge et noir, on guettera sa capacité à faire durer le plaisir. S’il garde le cap et continue d’empiler les buts, il a le droit de croire à son retour en équipe nationale. Avec lui, tout est possible.