Nice-Matin (Cannes)

La cité judiciaire en toute transparen­ce

Ce week-end, le palais de justice de Grasse se laissait approcher dans le cadre des 2es Journées nationales de l’architectu­re

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Ce n’est pas une première: le palais de justice se laisse visiter à l’occasion des Journées du patrimoine. Mais c’est la première fois que Grasse, à travers sa cité judiciaire, et l’architecte qui l’a dessinée, Christian Portzampar­c, participe aux Journées nationales de l’architectu­re. Il faut dire que ces journées de promotion des bâtiments modernes, de préférence du XXIe siècle, ont démarré très timidement l’an dernier : elles sont quasiment passées inaperçues. La deuxième édition, ce week-end, était un peu plus visible. À Grasse, l’idée de faire découvrir derrière l’imposante silhouette du palais de justice, celle de son architecte, prix Pritzker en  (l’équivalent en quelque sorte du Nobel en littératur­e), était une évidence tant l’architectu­re dans la cité des parfums ressort globalemen­t davantage du domaine de l’histoire ancienne que récente. Samedi et hier, c’est donc avenue Pierre-Sémard que Laurence Argueyroll­es, responsabl­e du service du patrimoine de la ville, puis la guide conférenci­ère Solange Fligier, avaient lancé les invitation­s. Dix-sept personnes y ont répondu samedi. Elles étaient  hier à découvrir ce navire amiral de la justice à l’ouest du Var qui par ces visites démontre sa volonté d’ouverture sur l’extérieur. Volonté défendue par l’architecte lui-même lors de la conception du projet. La cité judiciaire a été ouverte en  et inaugurée en . Le ministère de la Justice avait à l’époque le désir de réunir sous un même toit (en l’occurrence surélevé et fait de panneaux rouges qui rappellent les tuiles de Provence) les juridictio­ns éclatées dans  bâtiments différents. En , il a, pour ce faire, racheté à la ville, une partie de la friche industriel de la parfumerie Léon-Chiris.

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