Nice-Matin (Cannes)

Rapt de J. Veyrac : une seizième mise en examen

- BENOÎT GUGLIELMI bguglielmi@nicematin.fr CH. P.

un cadre de la CGT. Selon les chiffres de la police, la mobilisati­on avait réuni 2 000 personnes le 12 septembre, 450 le 21 septembre et 1 900 le 10 octobre.

Pourquoi cette nouvelle journée d’action ?

Pour «poursuivre le processus de lutte contre la loi Travail XXL enclenché le 12 septembre », selon Alexandre Latruffe de l’Union départemen­tale CGT. Une opposition qui, se réjouit-il, « commence Un jeune homme de 20 ans, ancien champion de lutte dans la catégorie cadets, a été présenté hier à Nice au juge d’instructio­n chargée de l’enquête sur le rapt de Jacqueline Veyrac. Il a été interpellé en début de semaine par les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ de Nice alors qu’il rentrait d’un séjour à Moscou. Il est la seizième personne mise en examen dans l’affaire de l’enlèvement, le 24 octobre 2016, de la femme d’affaires, propriétai­re deux établissem­ents de prestige, Le Grand Hôtel à Cannes et La Réserve un restaurant à Nice. à porter ses fruits : les routiers et les dockers ont récemment obtenu des aménagemen­ts. Preuve que Macron commence à reculer. » Ce que réclament les syndicats ? Le retrait pur et simple de la réforme.

Quelles suites au mouvement ?

Le mouvement, lancé sur deux jours en raison de sa tardive préparatio­n, se Un enlèvement survenu en pleine journée avenue Emilia à Nice, dans le secteur Victor-Hugo alors que Jacqueline Veyrac, 77 ans, sortait d’une pharmacie pour rejoindre sa voiture.

Neuf personnes incarcérée­s

Le suspect a laissé son empreinte génétique dans le fourgon où la victime est restée ligotée, bâillonnée, séquestrée pendant deux jours avant d’être libérée grâce à la présence d’esprit d’un passant. Les ravisseurs avaient eu le temps de contacter la famille de la victime pour exiger une rançon. poursuit donc aujourd’hui. Avec une grève particuliè­rement notable sur le réseau Lignes d’Azur : aucun tram ne circulera, tandis que le réseau de bus est aussi largement touché (Nice-Matin d’hier). La prochaine journée de mobilisati­on devrait avoir lieu début novembre. Sa date doit être arrêtée mardi à l’occasion d’une réunion intersyndi­cale. Le jeune homme a nié pendant sa garde à vue avoir participé à cette rocamboles­que affaire même s’il admet qu’on lui avait proposé d’y participer. Il a été remis hier en liberté sous contrôle judiciaire après une mise en examen pour participat­ion à une associatio­n de malfaiteur­s en vue de commettre un crime. À ce jour, neuf personnes sont écrouées dans le cadre de cette enquête. Une dixième ne l’est pas, uniquement pour des raisons médicales. Elle reste sous contrôle judiciaire tout comme six autres suspects en liberté surveillée. Près de 365 plaintes ont été déposées par des patients, remettant en cause la gestion par les pouvoirs publics de la nouvelle formule du Levothyrox, médicament qui traite les troubles de la thyroïde. Une pétition pour le retour à l’ancienne formule a recueilli 170 000 signatures. Le collectif Alerte Thyroïde, présidé par la première plaignante, l’Azuréenne Anne-Catherine ColinChaul­ey, s’insurge contre la mauvaise gestion de la crise sanitaire concernant la mise sur le marché de la nouvelle formule du Levothyrox. « Mme la ministre de la Santé a attendu des mois avant d’importer de l’étranger – en quantité insuffisan­te, temporaire­ment et juste pour la métropole – l’ancienne formule du Levothyrox, souligne le collectif dans un communiqué, ce médicament est fabriqué, apparemmen­t pour l’Italie, en France [en Isère] par le laboratoir­e pharmaceut­ique Patheon. De plus, Mme la ministre préconise d’autres traitement­s de régulateur de la thyroïde et qui vont apparaître prochainem­ent dans les officines tout en imposant aux patients une nouvelle réadaptati­on du traitement. En outre, aucune mesure utile n’a été prise par le ministre de l’Économie face à l’abus de position dominante du laboratoir­e Merck qui refuse de fabriquer l’ancienne formule alors que cette ancienne formule est disponible dans tous les autres pays européens. » « Devant de tels errements le collectif sollicite la démission immédiate de Mme la ministre de la Santé ainsi que du ministre de l’Économie. »

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