FOOTBALL « Il faut juste du temps »
Soulagé de l’avoir emporté contre Caen (2-0) après quatre matches sans victoire, le gardien croate Danijel Subasic plaide la patience pour retrouver de la constance dans le jeu
C’était important de ne pas prendre de but contre Caen compte tenu du contexte ?
Le contexte ? Pourquoi ? Que j’en prenne ou pas, le plus important c’est de gagner. J’ai joué plusieurs matches où je n’ai rien encaissé. Mais je m’en fous. Vraiment ce qui compte dans le foot, c’est de gagner. Surtout après les quatre rencontres sans victoire.
Mais sur un plan individuel ?
Je n’aime par parler d’individualité. D’ailleurs, je pense que nous avons besoin de jouer un peu plus collectif.
Vous avez eu l’impression de ne pas jouer assez collectif ?
Il manque quelque chose. Sur les quatre derniers matches, à chaque fois qu’on s’est retrouvé dans la difficulté, nous n’étions pas compact. L’an dernier, quand on se faisait bousculer ou minutes, tout le monde restait dans un bon bloc pour laisser passer l’orage. Et après, on pouvait reprendre le jeu à notre compte etc. Mais il nous manque un peu de solidité.
Vous n’arrivez pas en ce moment à gérer les hauts et les bas d’une rencontre ?
Oui, c’est ça. Et pour le corriger, il faut juste du temps. C’est ce qui complique aussi la chose. On a changé beaucoup de joueurs et malgré ça, on a quand même points en journées donc c’est bien. Mais il faut continuer de travailler… Aviez-vous perdu la confiance de la saison dernière ? Mais ce n’est pas pareil… Pas pareil… l’équipe a changé. (Il insiste) Ce n’est plus la même équipe. Ceux qui arrivent doivent trouver de la confiance, et ceux qui sont restés, c’est la même chose. Mais dans le football, il ne suffit pas de claquer des doigts et dire « on fait une bonne saison » pour que ça se passe comme ça. On fera tout pour, mais cela passe par le travail.
Le début de saison avec quatre victoires en quatre matches a-t-il été trompeur ?
Non. Mais je savais que les moments difficiles allaient arriver. Ce n’est pas simple… Il faut rester calme et dans cette période difficile, montrer qu’on a du caractère. C’est le plus important. Quand on gagne, c’est facile. Mais quand ça ne tourne plus rond, c’est un test pour voir si tu es fort ou pas. Comme aujourd’hui (samedi) par exemple, il fallait gagner. Raggi, Glik, Jemerson, Fabinho sont toujours là pour l’équipe. Les joueurs qui sont arrivés vont comprendre ce que c’est et ce qu’il faut faire dans ces moments-là.
A la mi-temps, il n’y avait que -. Que vous êtesvous dit ?
On se dit qu’il faut marquer le deuxième et plier le match. Il fallait prendre les trois points pour stopper cette période difficile.
Le match retour contre Besiktas le er novembre où vous n’aurez pas le droit à l’erreur est-il dans les têtes ?
Franchement, non. Jouer la Champion’s League, c’est bien… En trois matches, on en a perdu deux. Ce sera difficile de passer en huitièmes. Mais il faut jouer à fond. Après dans mon esprit, il faut rester concentré à fond sur le championnat car c’est ce qui te donnera la Champion’s League la saison prochaine.
Quitte à préférer ne pas jouer la Ligue Europa?
Non, on joue tout à fond. La Ligue Europa, tu démarres en seizièmes… après on ne sait jamais.
Les internationaux comme vous jouent énormément de matches. Est-ce compliqué ?
C’est sûr qu’il y a de la fatigue. On joue tous les trois jours… En sélection, c’est encore plus compliqué qu’en club à ce niveau-là.
Quel est le secret justement pour ne pas trop subir la fatigue ?
Dormir beaucoup...