Nice-Matin (Cannes)

Resserrer les rangs

Invaincus sur leur sol, les Sharks reçoivent ce soir les Manceaux, solides leaders. Pour espérer l’emporter, les Azuréens devront avant tout bien défendre

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Ils tiennent la route. Ils sont dans le coup. Et puis la fin de match leur échappe. C’est un peu le résumé des deux dernières sorties antiboises, sur le parquet de Bourg (94-81) et de Nanterre (93-77). Deux scénarios identiques, pour deux défaites au bout du compte. C’est que ça rappellera­it presque des souvenirs, cette histoire… L’an dernier, les Sharks avaient parfois la fâcheuse tendance à laisser filer des fins de matchs qui leur tendaient les bras. Evidemment, on ne va pas faire d’un mal passager une maladie incurable. Mais il faudra vite corriger le tir pour éviter de poursuivre l’opération gaspillage. A en croire l’entraîneur Julien Espinosa, le problème est surtout visible d’un côté du parquet. « Il faut être bien plus constant dans l’effort, notamment défensivem­ent. On a un peu tiré la sonnette d’alarme, il va falloir produire davantage. Mais c’est aux cadres de prendre leurs responsabi­lités, aux joueurs expériment­és de montrer le chemin. Si on prend 93 points à Nanterre, c’est que des efforts n’ont pas été faits défensivem­ent ! » Après cinq journées, Antibes s’appuie sur la quatorzièm­e défense du championna­t (près de 79 points encaissés de moyenne). De quoi agacer Julien Espinosa, adepte d’une défense efficace capable de donner du rythme en contre-attaque.

Espinosa : « Blassingam­e peut mieux faire »

Ce soir, sa bande retrouve l’AzurArena. Celle qui ne les a pas encore vus tomber cette saison. Face à un Stasbourg loin d’être au point, d’abord (79-57). Puis face à une formation du Portel (7063) totalement perdue, ensuite. Pour le coup, on ne se mouille pas trop en avançant que Le Mans devrait montrer un autre visage. Celui d’une formation forte de cinq victoires en autant de sorties (lire ci-dessous). Pas imprenable. Mais franchemen­t dur à bouger. Surtout si Blassingam­e ne sort pas de sa torpeur actuelle. « Jerel peut mieux faire, reconnaît son coach. J’en attends plus de sa part. » Tom Wiscart-Goetz encore un peu tendre, Vee Sanford joue souvent les dépanneurs à la mène. Mais aussi précieux soit-il, l’Américain ne pourra sans doute pas tenir une éternité sur les deux postes arrières. Alors, ce soir, Blassingam­e est attendu. A la bonne heure.

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