Majestic : de la suite dans les idées

« Se différencier, préserver et moderniser son identité. » Tel est le défi multifacettes que relève le Majestic Barrière depuis , et l’ouverture de sa nouvelle aile. Mais là où le Martinez ou le Carlton « mettent le paquet » en investissant massivement sur une courte durée, le Majestic revendique « une stratégie d’actionnaire un peu différente, et assez judicieuse : rénover au fil des années, de façon à éviter un coup de vieux et correspondre aux attentes de nos clients, eplique son directeur général, Pierre-Louis Renou. Nous faisons ainsi évaluer l’hôtel dans sa contemporanéité, tout en gardant l’âme du palace Majestic, l’ADN qu’insuffle depuis plusieurs générations la famille Barrière. » Dernier petit bjiou en date : la suite Michèle-Morgan, inaugurée début octobre en présence d’un casting de choix (photo ci-contre). L’illustration bien visible d’une rénovation de fond en comble qui s’effectue, plus discrètement, au fil du temps. Chambres, salles de bain, restaurant, espaces verts ou encore plage ont ainsi bénéficié d’un programme de  millions, répartis entre Martinez et Gray d’Albion. Prochaine étape, cet hiver : le spa et l’espace bien-être fitness. « Cette stratégie nous a permis de traverser la crise en en limitant l’impact, avec des produits novateurs, justifie Pierre-Louis Renou. À Cannes, nous avons une clientèle très fidèle ; on se doit, saison après saison, de lui montrer que l’on répond à ses attentes. Cela nous permet aussi de jouer la carte de l’international. » Et le directeur du Majestic l’assure : son palace n’a pas fini de se réinventer.