Nice-Matin (Cannes)

FOOTBALL Le cauchemar de Dante

Fragile dans sa couverture de la profondeur face aux appels de Cavani, le Brésilien a fini par marquer contre son camp et confirme sa mauvaise passe actuelle

- WILLIAM HUMBERSET, A PARIS

BENITEZ : il a remplacé Cardinale blessé à la cuisse pendant l’échauffeme­nt. Surpris et peu alerte sur la tête de Cavani au premier poteau (3’), il se couche bien sur le plat du pied suivant de l’Uruguayen (9’). Il part à la cueillette sur le deuxième but de l’avantcentr­e du PSG, fait un bel arrêt face à Di Maria (39’), mais reste inerte sur le troisième, certes malheureux (52’). Il s’interpose encore face à Lucas dans les arrêts de jeu.

MARLON : il était parfois en apnée face aux provocatio­ns de Mbappé mais s’en sort au final sans erreur majeure au sein d’un système tactique et d’une défense à trois qui ont failli.

DANTE : toujours autant en difficulté dans la profondeur, il pouvait être sanctionné d’un penalty quand il accroche Cavani (21’), avant que le goleador parisien ne punisse à nouveau son apathie sur les longs ballons (31’). Une soirée cauchemard­esque avec un but contre son camp en prime (53’). Le capitaine est à l’image de son navire, en grande difficulté.

LE MARCHAND : des relances (e qui ont mis son équipe en danger dans l’entame de match, ou encore sur une passe en retrait pour Benitez mal appuyée (40’). A côté d’un capitaine à la dérive, il n’a pas surnagé.

JALLET : de l’imprécisio­n technique, comme sur ce ballon décalé par Balotelli dans la surface parisienne (36’), mais des duels remportés et de l’activité dans un couloir droit qu’il retrouvait pour la première fois sous le maillot du Gym.

LUSAMBA : il commet la faute et lâche naïvement le marquage de Cavani sur l’ouverture du score. Il a eu des étincelles de justesse au cours du premier acte et réussi quelques intercepti­ons, mais ses erreurs techniques se sont beaucoup trop multipliée­s.

MENDY : il peine à trouver ses marques dans l’entrejeu niçois, même à la récupérati­on, son domaine préférenti­el. Il n’a pratiqueme­nt jamais existé jusqu’à son remplaceme­nt par TAMEZE (66’) à la suite d’un contact assez dur au milieu de terrain. L’ancien Valencienn­ois n’a apporté guère davantage sur le reste de la partie. LEES-MELOU : il a beaucoup couru. Mais dans le vide surtout, ne parvenant jamais à trouver le bon relais balle au pied ou à faire la bonne intercepti­on le cas échéant. Il a cédé sa place à SAINT-MAXIMIN (78’), qui se claque sur une accélérati­on. Le calvaire total.

BURNER : pas évident comme adversité pour une première titularisa­tion en L1 cette saison. Et comme contre la Lazio, le gamin formé au centre n’a pas démérité et a mis de la vitesse et de la conviction dans ce qu’il a entrepris.

SNEIJDER : pas en réussite sur son gauche (13’, 20’), ni sur son droit (48’) lorsqu’il a frappé au but, il n’a pas été plus efficace dans ses transmissi­ons. Dans un système tactique taillé pour lui, il n’a jamais pesé. Beaucoup trop insuffisan­t pour un joueur d’un tel CV.

BALOTELLI : une frappe du gauche qui file à côté (10’), mais peu de ballons à se mettre sous le pied, ou alors il a été obligé de remonter lui-même le cuir pour tenter d’apporter un peu de danger devant le but d’Areola (57’). Un match ingrat qui lui a permis de faire la paix avec Cavani. C’est au moins ça de pris. Remplacé par PLEA (78’), le seul qui a sollicité Areola au final (90’+2).

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