Antibes expérimente le certificat de décès dématérialisé
La commune d’Antibes est l’une des six villes françaises
() qui expérimentent la transmission dématérialisée des certificats de décès (eDc) de juin à décembre en lien avec le ministère de la Santé. Le certificat de décès est un document, établi par le médecin ayant constaté la mort, qui se compose de deux volets : l’un administratif est destiné à la mairie et à l’organisme de pompes funèbres choisi par la famille, l’autre médical, est envoyé à l’Agence régionale de santé (ARS) et à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Jusqu’à présent, tout cela se faisait sur papier et par La Poste. Désormais, grâce à un logiciel sécurisé, cela passe par Internet. Au centre hospitalier d’Antibes, Arnauld Danthény, ingénieur au service informatique, explique : «Ona dématérialisé les flux pour les médecins, service par service. Ils ont été formés en minutes, c’est très intuitif. Médecins, secrétaires, tout le monde a joué le jeu. On va bientôt déployer l’application mobile pour les équipes mobiles que nous gérons, comme le SMUR ». Avantage de l’opération ? « Les secrétaires des services n’ont plus à descendre à la régie [les admissions, ndlr] à chaque décès pour apporter les certificats et la régie reçoit chaque jour le tableau récapitulatif des décès. L’eDc reste heures sur le site et peut être modifié durant ce délai en cas d’erreur, notamment dans l’identité ou l’adresse du défunt, avec revalidation du médecin ». Arnauld Danthény souligne aussi la réactivité du côté du ministère : « Nous avons fait des suggestions qui ont été prises en compte, notamment le besoin d’avoir le récapitulatif deux fois par jour pour le bureau des entrées ». Moins de paperasse donc, c’est tout autant de satisfaction côté ville : « Tous les médecins peuvent l’utiliser via un ordinateur ou une application mobile, note Roseline Papin, responsable du service Vie administrative, à la mairie. C’est un gain de temps pour tout le monde, nos services, les administrés. Et en cas de pandémie, le ministère de la Santé pourra réagir plus rapidement. » Le bilan de cette expérimentation sera publié en janvier prochain.