Nice-Matin (Cannes)

Nice patient et appliqué

Chez des Nantais toujours en quête du bon tempo, le NVB a su mettre à profit une solide cohésion pour rebondir après la débâcle enregistré­e à Tours

- GAËLLE LOUIS

Frapper dur, fort, serrer les dents… ensemble : les Niçois ont démontré durant ce déplacemen­t en terres nantaises à quel point il faudra compter sur leur force de caractère dans les semaines à venir. Car dans ce que l’on pensait être un duel équilibré en perspectiv­e, les hommes de Kasic ont tout simplement dicté leur loi durant les deux premiers sets, baladant même leurs hôtes sur certaines phases, les usant en proposant toute une palette de solutions. Alors certes, les centimètre­s sous la toise… et au filet du nouveau central du NRMV Henry permettaie­nt bien de contenir certains assauts, mais la force de frappe méditerran­éenne incarnée par son Ukrainien Tupchii laissait Nantes sans voix. Appuyant quand il le fallait sur l’accélérate­ur, soutenu au contre par la présence efficace de Cuk, le leader offensif des « Jaune et Bleu » défiait un Van Rekom qui, en face, commençait à prendre sa vitesse de croisière.

Demar s’offre la balle de match

Mais les baisses de concentrat­ion à répétition côté local laissaient le champ libre à des Niçois bénéfician­t d’un Kolev tranchant. L’attaquant/réceptionn­eur bulgare, sur lequel Kasic compte énormément cette saison, donnait l’avantage à l’aube du troisième set. Malgré toute la cohésion dont il faisait preuve pour rester dans la roue de Nantais reboostés (7-4, 16-15), Nice s’apprêtait à lâcher le troisième acte.

Les hommes de Bertini se donnaient un peu de sursis en misant sur un Overbeeke tout feu, tout flamme (25-19). Sparidans faisait lever le public, le NRMV semblait lancé pour aller chercher un épilogue en cinq chapitres (1410) mais bien que secouée, la troupe de Jaumel, capitaine exemplaire, se remettait la tête à l’endroit grâce à un stimulant 5-0.

Patients, appliqués, les Azuréens renouaient avec les bonnes habitudes en réception comme au service. Tupchii, encore, assommait alors Nantes et l’ancien de la maison Demar, qui avait à coeur de se rappeler au bon souvenir de ses anciennes couleurs, se payait le luxe du point scellant le succès niçois. Un joli scénario pour une deuxième victoire cette saison.

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(Photo G.L.) Koncilja et les siens ont su se remobilise­r après la perte du e set.

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