Questions et réactions
Robert Marchive, adjoint
de Pégomas : « Je suis d’accord sur le principe, mais pas pour la suppression d’un ramassage par semaine et je voudrais savoir aussi ce que l’on va économiser vraiment. Réponse : « L’expérience montre qu’avec la collecte des déchets alimentaire, 59 % des ménages sortent leur poubelle moins de 12 fois par an et au plus 26 fois par an car il y a beaucoup moins de choses dedans. Les collectivités qui la pratiquent sont à 94e/tonne en moyenne. Il y a une phase d’investissement mais à terme, clairement cela revient moins cher. »
Florence Ludwig-Simon, adjointe de Pégomas :
« Comment cela va se passer pour les immeubles ? » Réponse : « Au cas par cas et au coup par coup après les résultats de l’enquête ».
André Roatta, maire de La Roquette-sur -Siagne :
«Si cela ne doit pas marcher ce sera notre faute. Nous n’avons pas le droit de nous tromper. Nous avons cette responsabilité vis-à-vis de nos enfants et petits-enfants. Nous devons nous impliquer à 100 %, c’est notre devoir ».
Gilbert Pibou, maire de Pégomas :
« Il faut une carotte financière...» Réponse : « Il y aura des effets rapides. Cela devrait aussi avoir un effet catalytique et inciter à une responsabilisation écologique. La preuve en a été faite ailleurs ».
Michel Tozan maire de Bagnols-en-Forêt :
« Il est impossible de conserver nos habitudes et urgent de changer nos comportements. On a su traiter l’assainissement, on doit être capable de faire de même pour les déchets ».
Jacques Varrone, maire
d’Auribeau-sur -Siagne :
«Ce ne sera pas facile. Nous, les élus, nous devons participer. Il y a des marges de manoeuvre importantes, le citoyen retrouvera son effort sur les coûts. Les déchets que l’on devrait appeler plutôt des produits en fin de vie seront enfin traités comme tels. Je suis tout à fait convaincu par la démarche que vous proposez ».
Robert Marchive en conclusion :
« Il faut une police... Il y a aussi le problème des déchets verts. Les gens jettent tout dans les conteneurs ordinaires...»