Nice-Matin (Cannes)

Quelle stratégie d’entreprise à la FFF Votre cerveau, allié de votre leadership Espresso Monte-Carlo vise l’excellence au naturel À la une L’idée L’histoire Le tandem gagnant Le produit

Après seize mois de recherche, Espresso Monte-Carlo lance sa gamme de cafés en capsules 100 % bio. Des produits traditionn­els et modernes, destinés à la grande distributi­on

- CHRISTELLE LEFEBVRE

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Ne proposer au consommate­ur que du café torréfié de manière artisanale conditionn­é en capsules modernes, sans exhausteur de goût ni additifs d’accoutuman­ce. Lui offrir le meilleur. En hypermarch­é pour toucher le plus grand nombre. « Monaco est une référence mondiale de l’excellence. L’ambition d’Espresso Monte-Carlo est d’y faire honneur en lui associant la pertinence du naturel », indiquent

ses dirigeants, Hayim Fresko et Mario Falchi. L’aventure démarre il y a trois ans, quand Mario Falchi se rend compte qu’il boit des cafés bourrés d’additifs. Lui qui est né dans un potager, élevé aux petits pois et aux fèves du jardin, en prend des crampes à l’estomac. Vexé, il décide de se lancer. Pour lui, dénoncer ne suffit pas. Il faut faire du vrai, du bon.

Espresso Monte-Carlo s’appuie sur un importateu­r de café qui correspond à ses valeurs, le Bordelais Belco. La torréfacti­on se fait en France et en Belgique. La mise en boîte à l’atelier protégé L’Esatitude de Menton.

www.nicematin.com

Mario Falchi, l’artiste, la sensibilit­é exacerbée, installé à Monaco depuis  ans. Hayim Fresko, le gestionnai­re turc, le sportif qui distribue de jeu, le numéro  qui a oeuvré dans le textile et la déco de yachts : le duo à la tête d’Espresso Monte-Carlo s’est rencontré au Monaco Economic Board ( la CDE à l’époque ). C’est sa fierté : la gamme vient de s’enrichir de cinq références % bio labellisée­s commerce équitable. Rien que du café de petits producteur­s, deux pures origines, Éthiopie et Colombie, un ristretto, un velluto et un déca gourmand. Des cafés de la dernière récolte, lavés, torréfiés à  degrés, là où les industriel­s poussent jusqu’à . Des capsules microperfo­rées, biodégrada­bles, compostabl­es, emballées individuel­lement dans de l’alu. Le produit est un peu plus cher du fait de la qualité. Une différence autour des dix centimes. « On choisit ce qu’on achète », rappelle Hayim Fresko. Espresso Monte-Carlo ambitionne d’être la référence gagnante en grande distributi­on. Elle est déjà dans le top des ventes de capsules au Carrefour d’Antibes.

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