Le er Collectif des cirques en piste pour se défendre
Officialisé le septembre au Cercle national des armées de Paris, le Collectif des cirques répond à un besoin d’unification des professions circassiennes. Exploit, des petits cirques familiaux aux cinq poids lourds que sont Arlette Gruss, Pinder-Jean Richard, Amar, Medrano et le Cirque d’hiver Bouglione, tous ont répondu présent. « C’est la première fois dans l’histoire du cirque qu’un collectif représente l’ensemble de la profession. Nous avions besoin d’avoir un interlocuteur unique pour être plus crédible face à l’État », concède Me Emery, conseil du collectif. Cette structure aura des représentants par thématique. Principal cheval de bataille, « lutter contre la désinformation et se structurer pour être à armes égales face aux animalistes qui veulent voir disparaître les cirques avec animaux... »
Les maires recadrés
Premières avancées après plusieurs rencontres fin septembre à Matignon, la parution d’une circulaire (d’un jour à l’autre) rappelant à tous les maires de France qu’ils ne peuvent interdire de manière générale la présence d’animaux (sauvages ou non) dans les cirques. « Les préfets ont par ailleurs reçu l’instruction de déférer aux tribunaux tout arrêté ou toute décision interdisant de manière générale la présence d’animaux dans les cirques. Les communes n’ont en effet pas le droit de prononcer de telles interdictions », insiste Me Emery. Enfin, le Collectif des Cirques participera aux travaux de la mission sur le « Bien-être animal » que Nicolas Hulot a prévu de confier à un parlementaire et à un philosophe.