Muller en pleine polémique
Le cirque Muller n’a cessé d’animer la saison entre Var et Alpes-Maritimes. Visé par les « amis des animaux » qui réclamaient à chacun de ses passages son interdiction (même Pamela Anderson s’en est mêlée, pancarte en main au Luc…), notamment pour la détention inappropriée d’un hippopotame, le cirque vient d’avoir gain de cause. À la suite du passage d’inspecteurs à Saint-Maximin cet été, la justice a conclu que l’animal ne présentait «pas de lésion », avait un « comportement normal » et disposait bien d’une piscine intérieure et extérieure pour satisfaire ses envies de baignade. « Dans le Var, surtout dans le golfe de Saint-Tropez où il y a cette proximité avec Brigitte Bardot, nos passages déclenchent des réactions hostiles de la part de ceux qui se disent les amis des animaux… En fait, cela fait dix ans que l’on sent une montée en puissance de ces mouvements qui cherchent à nous empêcher de travailler », observe Franck Muller.
« Nos parents ne se sont pas assez battus »
Sincérité ou posture de circonstance, il se dit
« prêt à écouter les associations et travailler avec elles main dans la main. Même si ça ne veut pas dire que je vais accepter tout ce qu’elles disent. Moi je n’ai pas la langue de bois avec ces gens-là ! », prévient-il dans un sourire viril qui renvoie certainement au langage fleuri employé parfois sur Facebook pour répondre aux attaques… « Il y a eu trop de laisseraller. Nos parents ne se sont pas battus assez contre le système. Nous avons des lois qui nous autorisent à travailler avec des animaux. Il faut qu’on se réveille ! », conclut-il. Sans imprécation. Mais coiffé cette fois de sa casquette de responsable cirque du syndicat CID’Europe.