Le chiffre
Subasic : le Croate n’a strictement rien eu à faire en première période. Il sort à la pause au profit de Benaglio (6), sans doute par précaution car il a un barrage intense à disputer avec la Croatie la semaine prochaine. Le Suisse a passé, lui aussi, une soirée à la cool mais vigilant sur une frappe de Camara (87’).
Touré : écarté depuis trois matches, le latéral droit profitait de la suspension de Jemerson pour retrouver du temps de jeu et des jambes. Double passeur décisif sur les deux premiers buts dans un style alliant puissance et technique, il est encore là sur le 5-0. Trois passes décisives dans le même match pour le latéral droit, mine de rien. Impressionnant.
Glik : soirée très tranquille pour le Polonais. Du coup, il a participé au jeu. L’ouverture du score part d’une de ses passes qui casse les lignes.
Raggi : depuis que l’Italien rejoue, l’équipe ne perd plus. Hasard ou coïncidence ? Lui a bien une petite idée. Nous aussi.
Jorge : moins en vue que Touré, le Brésilien n’a pas osé prendre son couloir.
Tielemans : et si le Belge avait enfin trouvé son poste idéal ? Comme à Anderlecht, Tielemans brille dans la peau du premier relanceur. Sa passe pour Touré change tout sur l’ouverture du score. Il est encore au départ du 2-0. On l’a vu libéré, entreprenant, épanoui, juste, bon, quoi.
Fabinho : le Brésilien a définitivement tourné la page de son été compliqué et livre, encore, une copie sans bavure avec un but, sur penalty, à la clé. Immense valeur sûre.
Rony Lopes : homme en forme du moment, le Portugais semble avoir définitivement mis la main sur la succession de Bernardo Silva à droite. Des prises de balle toujours dans le sens du jeu, une offrande pour Baldé sur le 3-0, accélérateur sur le cinquième. Dommage pour lui, Kerbrat lui enlève un but alors que Johnsson était battu (67’). Remplacé par Ghezzal qui, sur son premier ballon, régale Louis-II et offre le sixième but à Carrillo.
Traoré : très bon à Lyon dans ce rôle de meneur de jeu – son poste de prédilection – le Malien a eu du mal à se situer en début de match avant de trouver le chemin des filets du droit, lui le gaucher. Moins présent dans le jeu, il termine pourtant le match avec un doublé. Décisif et chirurgical.
Baldé : buteur lors de ses deux dernières sorties en Ligue 1, le Sénégalais a remis ça contre les Bretons sur un service de Rony Lopes. Les stats commencent à donner un sens à sa montée en puissance depuis un mois. Remplacé par Boschilia, auteur d’une bonne frappe à l’entrée de la surface.
Carrillo : coéquipier modèle, l’Argentin a fêté sa première titularisation cette saison. Une joie qu’il n’avait plus connue depuis un déplacement à Dijon… en novembre 2016. Et comme en Côte-d’Or, il ouvre le score dans son registre de pur avant-centre. Il va chercher le penalty avant la pause avec son jeu de corps avant de s’offrir un doublé, encore de la tête. Présent aussi dans le jeu. Bref, bien mieux qu’une doublure.
C’est la fois de suite que Monaco marque au moins un but Louis-II en Ligue . Absent de la scène publique depuis que le « Monago gate » a éclaté, le président de l’AS Monaco Dmitri Rybolovlev était présent au Louis-II pour le match après avoir été du voyage à Besiktas. C’est la première fois que le président retrouvait le stade du Rocher depuis sa convocation devant la justice dans un feuilleton judiciaire qui défraye la chronique depuis , date à laquelle Dmitri Rybolovlev a déposé plainte contre Yves Bouvier, son marchand d’art, estimant que celui-ci l’avait lésé d’un milliard d’euros. A noter que le Prince Albert, lui, n’était pas présent au Louis-II. particulier pour Lilian Thuram, formé sur le Rocher et joueur de à Avec joueurs dans le groupe pour affronter Guingamp, c’est le latéral droit Pierre Nguinda qui n’a pas été couché sur la feuille de match. L’AS Monaco a remis un maillot avant la rencontre à Fabinho et Thomas Lemar pour célébrer leur e match (contre Caen) et e match (contre Besiktas, à l’aller) avec le club du Rocher.