Au moins vingt-sept morts dans une église
Desmois après le séisme provoqué par les « Panama Papers », le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) a dévoilé de nouvelles informations sur les paradis fiscaux et le business offshore. L’enquête s’appuie sur 13,4 millions de documents, pour la grande majorité issus d’un cabinet d’avocats des Bermudes, Appelby. La fuite se serait produite en 2016 et a été pour la première fois révélée par un communiqué du cabinet d’avocats lui même. Des membres du gouvernement américain, un proche du Premier ministre canadien, Madonna, les entreprise Apple et Nike… les « Paradise papers » dévoilent les investissements offshore de nombreuses personnalités et entreprises dans le monde entier. Ces révélations auront-elles la même portée que les « Panama papers » révélés en avril 2016 ? Comme le souligne Le Monde ,« les avocats d’Appleby sont loin de s’affranchir des règles avec autant de désinvolture que leurs homologues panaméens de Mossack Fonseca ». Le cabinet d’avocats insistait en effet sur ce point dans un communiqué publié il y a quelques semaines : « Appleby opère sous des juridictions hautement régulées et comme toutes les organisations professionnelles de nos régions, nous sommes fréquemment soumis à des contrôles ». L’essentiel ne seraient donc que des montages financiers d’optimisation fiscale. Toutefois, ces révélations pourraient provoquer de vives réactions. Au Canada, où des proches du Premier ministre Justin Trudeau sont mis en cause ; au Royaume-Uni avec des détails sur les investissements offshore de la Reine Elisabeth II ou encore aux États-Unis où les documents révèlent les sociétés offshore de proches de Donald Trump…